La « Lancenoir » (11)
Datte: 28/04/2020,
Catégories:
Trash,
Auteur: Victor_lepieux, Source: Xstory
... avec ta gonzesse ? De me foutre de ta gueule ? Bien sûr que j’ai le droit... Je suis même sûr que t’as bien besoin qu’on te remette à ta place.
— Je vais vous demander de partir. Autrement je vais appeler la police, et dans 10 minutes...
— Dans 10 minutes, j’aurais emballé ta femme mec. Et ensuite je vais la ramener chez toi pour la baiser comme il faut. Qu’est-ce que t’en dis ?
— Ça suffit comme ça. Viens chérie, on s’en va.
Il tira sa femme par la manche et voulut s’éloigner. Mais à peine fit-il un pas, qu’Amadou lui fit un croche-patte. Il tomba la tête la première sur le béton. Léa se mit à rire, de bon cœur cette fois. Églantine voyant son mari étalé grotesquement par terre ne put s’empêcher de sourire.
Bertrand allait se relever, mais Amadou plaqua un pied sur son dos.
— Un instant petit Monsieur. Tu n’as pas encore fait connaissance de Madame Trottoir... regarde, elle te souhaite le bonjour.
— Lève ton pied espèce de sale...
— Sois pas agressif, dis juste bonjour à Madame Trottoir.
— Ça va pas ?!
— Salope, tu veux bien t’essuyer sur sa gueule de serpillière ?
Léa ne se fit pas dire deux fois, elle se mit à frotter la semelle de sa chaussure sur le cuir chevelu du type. C’était quelque peu grisant, elle se servait de paillasson d’un type à qui, en temps normal, elle n’aurait pas osé adresser la parole. Et là, elle voyait les cheveux bien lavés du riche cadre se faire salir par la semelle dégueulasse de ses chaussures. Elle se rendit ...
... aussi compte qu’ils n’étaient plus tout à fait seuls. Un petit groupe s’était formé autour d’eux, mais qui restait à une certaine distance : suffisamment prêt pour regarder le spectacle (et même l’enregistrer sur smartphone), et assez loin pour s’enfuir si les choses tournaient mal.
Églantine regardait l’humiliation de son mari consternée. Elle avait honte. D’habitude, tout le monde s’aplatissait devant Bertrand, avec ses beaux habits et ses largesses de pourboire il était comme un seigneur parmi la plèbe... et là, niveau aplatissement...
Amadou n’en avait pas fini avec lui :
— Alors tu dis bonjour à Madame Trottoir ?
— Putain... Bonjour Madame trottoir. Voilà, vous êtes content ? Retirez votre pied maintenant !
— Mais il faut que tu fasses la bise à Madame Trottoir. Allez un bisou !
— Vous êtes malade ?! C’est dégueulasse.
Amadou relâcha son pied du dos du type... Pour tout de suite après y placer son genou et se mettre à son niveau et murmurer :
— Tu sais quand je vois un mec comme toi se taper une gonzesse comme ta bourgeoise, je me dis que c’est ça qui est dégueulasse. Elle devrait avoir droit à un mec qui sait se servir de sa bite, et pas à subir les conneries minables d’une p’tite bite comme toi... Bientôt quand j’aurais mon gros pieu enfoncé dans son minou et qu’elle criera pour que je largue ma sauce, là elle aura ce qu’elle mérite. Capiche, mec ? Alors ce bisou il vient ? Ou je dois te cogner la tête contre le bitume ?
Le type sembla hésiter, ...