1. Revolution Chapitre 02


    Datte: 26/04/2020, Catégories: Épouses affectueuses, Auteur: byomrouge, Source: Literotica

    ... notre couple.
    
    Auparavant, il était rare que nous nous embrassions, c'était toujours à mon initiative et c'est moi qui introduisait ma langue contre la sienne, aujourd'hui, c'était le contraire.
    
    Le samedi, comme je l'avais redouté, elle m'appela à nouveau dans ma chambre et je me retrouvais dans la même position, attaché sur le lit avec une culotte dans la bouche. Cette fois, je n'avais aucun doute sur la raison de sa sortie. Comme le samedi d'avant, elle avait soigné son apparence, paraissant très classes dans son tailleur gris et ses bas noirs.
    
    C'est avec une sorte de désespoir que j'entendis la porte claquer.
    
    La journée fut un enfer, à peine sentais-je les sécrétions de la culotte couler dans ma gorge et son odeur musquée m'imprégner. Je passais entre des phases d'abattement ou j'acceptais mon sort avec tristesse, et des phases de révolte ou je me disais qu'elle avait été trop loin et qu'il fallait que je me révolte.
    
    C'est avec cette boule au ventre que je passais l'après-midi. Le temps me paraissait long, pas
    
    seulement parce-que j'étais là, immobilisé sur ce lit, mais surtout parce-que j'imaginais ce qu'elle faisait. Curieusement, ça me faisait presque aussi mal de l'imaginer flirter, que faire l'amour.
    
    Me revenait en mémoire avec nostalgie l'époque où nous nous étions rencontré et je la revoyait me séduire. Je pensais avoir oublié tout cela depuis longtemps mais ça me revenait en mémoire comme un flash et l'imaginer faire maintenant la même chose ...
    ... avec un autre me donnait des hauts le cœur. Je me morfondais ainsi et le temps passait. Ce fut le soir, puis la nuit. Malgré l'angoisse qui me serrait le ventre, je finis par m'assoupir.
    
    Je fus tiré de ce sommeil léger, plein de rêves tous plus noirs les uns que les autres, par le bruit de la porte d'entrée. Carole s'accouda au chambranle de la porte avec le regard brillant et les joues rouges qu'elle avait toujours après avoir jouis et elle n'avat pas besoin de parler pour que je sache que c'était arrivé.
    
    «Ca y est mon chéri, tu es cocu »
    
    Cette concrétisation de mes craintes les plus fortes fut comme un coup de fouet et je sentis les larmes me monter aux yeux.
    
    Sans rien ajouter, elle me détacha et partit au salon. C'est détruit moralement que je la rejoignis, catastrophé par ce qui venait de se passer, mais recherchant sa présence.
    
    Elle s'était installé dans la banquette et ne dit rien en me voyant arriver. Je ne trouvais rien à dire et je m'assis à côté d'elle, comme pour sentir à nouveau la chaleur de son corps.
    
    Nous restâmes là un moment, perdus chacun dans nos pensées.
    
    «Tu veux venir dormir avec moi ce soir? »
    
    Elle avait dit ça d'une voix douce et c'est avec un désespoir dans la voix dont je m'apercus moi-même que je lui répondis oui.
    
    Nous nous couchâmes l'un contre l'autre, elle me prit dans ces bras tendrement, mais je sentais l'odeur de l'autre sur sa peau.
    
    Elle ne fut pas longue à trouver le sommeil mais moi je restais longtemps réveillé à ...
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