La femme sur le quai
Datte: 25/04/2020,
Catégories:
Mature,
Hardcore,
Auteur: pageblanche, Source: xHamster
... »
« C’est mieux comme ça, dit-elle en revenant aux rails embrumés. Ça complique les choses, les enfants. N’en fais pas. »
« Vous regrettez d’en avoir eu ? »
« Non, dit-elle sans me regarder. J’aime mes filles, mais c’est compliqué. Je me suis fait une raison. »
J’ai jeté mon mégot dans les cailloux bruns des rails et mis mes mains dans les poches de mon manteau. Il faisait frisquet. Aucun autre voyageur ne semblait décidé à pointer son nez sur le quai, ni contrôleur, personne.
Il nous restait plus ou moins 37 minutes à patienter quand Valérie jeta son mégot à son tour et se tourna vers moi en disant :
« Sais-tu s’il y a des toilettes dans la gare ? »
J’ai désigné le bout du quai du menton et répondu :
« A droite, contre le pignon, il y a un petit bloc. »
Elle suivit la direction du regard, puis revint à moi :
« Tu m’accompagnerais ? »
« C’est simple, c’est juste à droite, vous verrez. »
Elle remua la tête et dit :
« Oui, mais est-ce que tu veux venir avec moi dans ces toilettes ? »
Je suis resté un moment à la regarder, sans bien saisir. Elle avait un petit rictus, les bras croisés sur son blouson ouvert qui révélait les marques de son soutif sous sa robe.
Je me suis décidé à lui dire :
« C’est étonnant comme proposition… »
« C’est comme tu veux, dit-elle. Il nous reste une demi-heure à poireauter ici. Mais je comprendrais que tu n’aies pas envie d’une vieille. »
Tout en détaillant son visage et en me répétant ses ...
... paroles, je me suis mis à bander.
Je lui ai répondu :
« Qu’est-ce que vous proposez ? »
Elle a haussé une épaule et dit :
« Rien de particulier. Tout ce que tu veux. »
Je me suis autorisé à toiser sa poitrine moins discrètement qu’auparavant, puis son ventre et ses genoux.
J’ai relevé les yeux et dit :
« D’accord. »
Sur ce, elle a pris sa valise et m’a tourné le dos pour prendre la direction des toilettes. J’ai ramassé mon sac et je l’ai suivie. A l’angle du bâtiment, elle s’est tournée vers moi, puis s’est engagée sur une allée de gravier qui menait au bloc en question. Elle a poussé une porte en bois, puis est entrée.
C’était un petit espace de quatre mètres carrés où se trouvaient un lavabo, deux urinoirs et deux portes. Sols et murs étaient carrelés de blanc et l’on pouvait lire quelques inscriptions sauvages sur des carreaux. Il y avait une forte odeur de produit d’entretien et un très mince relent d’urine.
Valérie a posé sa valise au sol et m’a regardé :
« Tu veux qu’on reste ici, ou qu’on aille dans une cabine ? »
Je bandais à mort.
« Dans une cabine, ai-je répondu. »
J’ai posé mon sac contre un mur et suivi Valérie qui venait d’ouvrir la porte de gauche. Je suis entré derrière elle et j’ai fermé la porte, tourné le verrou et fait face à la femme qui se tenait debout.
« De quoi as-tu envie ? dit-elle. »
Je n’ai pas réfléchi longtemps, j’ai répondu :
« De vous toucher. »
« Eh bien, vas-y. Touche-moi où tu veux. »
J’ai ...