Anus horripilis - Histoires de Sexe

Anus horripilis

... travail qui nous phagocytait. Plus de place pour la folie. Presque plus pour la tendresse.

Dans la semaine, mon associé me prit à part lors d’un repas :

— Je te trouve préoccupé et tristounet ces derniers temps. Tu as des problèmes ?

Après quelques hésitations je me confiai. Alexandra, moi, notre couple. Je le sentais battre de l’aile, j’étais désespéré.

— Tu devrais essayer le Marumba.
— Kézaquo ?
— Évelyne et moi avons essuyé les mêmes problèmes, les mêmes soucis, il y a quelques années. Et nous avons essayé le piment, avec succès.
— Le piment ?
— Le Marumba est un club… spécial. La plupart du temps boîte de nuit très classe. Cabaret, discothèque. Et de temps en temps, il s’y passe… des échanges.
— Tu veux dire ?
— Oui, c’est un club échangiste. Le principe est de s’échanger avec un ou une inconnue. Être trop proche des gens peut générer des problèmes, dans la vie courante.
— Je ne tiens pas à emmener Alexandra dans un bouge.
— Pas du tout. C’est un club très chic. Pas une vulgaire boîte à partouzes.
— Merde… Tu crois que ça pourrait m’aider… nous aider ?
— Pour mon couple, ça a marché. Il te reste à convaincre Alexandra.
— Ça ne sera pas facile.
— Le piment… pense au piment !

Quatre mois. Il m’a fallut quatre mois pour la décider.

— Tu ne m’aimes plus : tu veux peut-être me prêter à un autre ou même me vendre pour que tu puisses aller courir la greluche. Tu veux me tromper en te donnant bonne conscience, en te disant que je prends du bon ...

... temps de mon côté. Tu as peut-être même l’intention de me prostituer…

Elle n’était pas avocate pour rien. Je me suis fait laminer. Pour ma défense, je lui ai dit que je l’aimais plus que tout, de plus en plus, mais que je voyais notre couple qui s’étiolait. Il fallait faire quelque chose. Jérôme m’avait conseillé cette pratique ; Évelyne et lui y avaient eu recours. Si elle voulait, nous pourrions aller voir un médecin, un conseiller conjugal. Elle refusa, elle détestait les psys. Petit à petit nous nous fîmes à l’idée d’aller dans un de ces clubs.

Il nous fallait des parrains. Facile : Évelyne et Jérôme. Prouver que nous étions sains en fournissant un certificat de santé sexuelle, une analyse récente. La date fut fixée : le 5 mai. Une fois l’agenda programmé, nous devînmes fébriles. Nous avions des fous-rires nerveux, nous sursautions à la moindre occasion. Le jour fatidique arrivé, je me fis beau ; enfin, encore plus beau que d’habitude. Alexandra fit un saut chez l’esthéticienne : coiffure en haut, épilation totale en bas. Pour ma part, je la trouvais parfaite, sa petite chatte, ses lèvres fines et lisses surmontées d’un petit buisson d’ébène. Elle avait profité de l’occasion pour tout enlever. Elle me revenait vraiment nue.

Lorsqu’elle sortit de la chambre, je faillis défaillir. Sublime ; elle était sublime !

Une simple robe bleu nuit qui lui arrivait à mi-cuisses. Une robe à fines bretelles, avec un châle en dentelle jeté sur ses bras et son dos nu. Ses longs ...