Police polissonne (52) - Histoires de Sexe

Police polissonne (52)

Câlin réconfortant.

Après ce récit poignant, Sonia est totalement décontenancée. Elle était loin de se douter de ce que cachait ce jeune homme, sensible à la situation elle laisse couler quelques larmes sur sa joue qu’elle essuie du bout des doigts. Elle reste silencieuse un bon moment, analyse la situation en se remémorant le récit de Julien, dans tout ce qu’elle a entendu c’est surtout cette séparation, ses moments de solitudes et cette détresse qui la perturbent. Le fait que Julien se soit travesti pour reconquérir sa mère ne la choque pas plus que ça, elle trouve cet acte courageux, comme sacrifier sa masculinité pour devenir la fille que sa mère voulait tant ; la touche beaucoup. Elle se revoit dans ce genre de démarche, pour Sonia le retour en arrière est brutal et son passé défile à vitesse grand V ; elle réfléchit à ce qu’elle pourrait bien faire pour l’aider. Elle a trouvé et sa décision tombe :

— Julien, tu peux compter sur moi, je vais t’aider. Pour commencer je vais demander que ta situation soit régularisée, tu resteras chez moi le temps qu’il le faudra pour que tu puisses retrouver la force de vivre. Fais-moi confiance je vais te booster, car moi aussi j’ai eu une sale période ; puis un jour quelqu’un m’a tendu la main ; alors maintenant c’est à mon tour de le faire. Ensuite, je vais te faire aimer ton corps. Tu es un mec, alors tu vas te comporter comme un mec, ça te va ?

— Merci Sonia, je ne sais pas quoi dire en plus ; merci encore.

— Ne dis ...

... rien, laisse-toi aller, décompresse, dis-toi qu’ici tu es en sécurité et personne ne viendra te chercher. Eh au fait ! Tu habites où, car il va falloir aller prendre tes affaires ?

— Je vis dans la rue, ou dans les caves, je n’ai plus rien ; le peu que j’avais je l’ai vendu pour manger.

— Mince…, alors tu vas rester ici ; tu dormiras avec moi si tu veux.

— J’sais pas …, je crois que ce n’est pas une bonne idée.

— Et pourquoi ? C’est bien la première fois qu’un mec me refuse.

— Désolé, mais je …

— Ok…, alors ne t’inquiète pas on va trouver une solution … Et tu n’as pas de papiers non plus, c’est ça ?

— Non Sonia, je n’en ai pas, répond-il avec un regard piteux.

— Ok, je vois ça demain matin avec mon chef.

— Je ne voudrais pas abuser, mais j’aimerais avoir la nationalité française ; enfin si c’est possible. Mais il ne faut pas que tu te mettes en défaut à cause de moi.

— Alors ça, c’est mon problème. Tu sais dans la vie tout est possible, il suffit de le vouloir, alors je vais m’en occuper… Eh bien, mon pauvre garçon tu n’as pas vraiment eu de chance, attends, je vais te donner un peu de plaisir ; ça, tu le veux bien ?

— J’sais pas…

— Tu ne sais pas ou tu ne veux pas ? Moi je peux te dire qu’un câlin te ferait le plus grand bien, et à moi aussi d’ailleurs.

— Sonia, il faut que je t’avoue une chose ; je ne l’ai jamais fait.

— Ah, mais tu sais que ce n’est pas une tare d’être puceau, je trouve que cela te donne même un certain charme. Tu sais ...