1. L’abandon : ELLE


    Datte: 20/04/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Arsenne, Source: Hds

    ... contre et même dedans ma vulve qu’IL devine chaude et humide. Comme IL la connait, quand je L’aimais…
    
    L’homme abandonne un instant le sein. Sa main se saisit de l’interrupteur de la lampe de chevet près de lui. Sa lampe de chevet ! Celle qui est du côté de notre lit qu’IL occupe habituellement. Car nous sommes dans le lit conjugal, qui a été notre lit nuptial quand pour la première fois je me suis offerte à LUI, jeune épouse, la nuit de nos noces.
    
    Je garde les yeux fermés, mes gémissements accompagnent une respiration courte. Je prend du plaisir c’est sûr, et l’envie de me livrer se fait plus intense.
    
    Alors je prends dans mes deux mains le visage de mon amant, l’écarte et plante mon regard dans le sien, au dessus de moi. Ses yeux brillent à la lumière de la lampe de chevet. Mes lèvres sont entrouvertes habitées d’un léger tremblement. L’expression affichée sur mon visage ne doit pas LUI échapper et doit LUI faire l’effet d’un coup de poing au ventre. IL connait bien cette expression. IL ne la croyait que pour lui ! C’est l’expression de la femme amoureuse.
    
    Mes yeux progressivement se couvrent de larmes et déjà certaines s‘écoulent sur les joues rouges de mon visage crispé maintenant. Par deux fois j’incline à gauche puis à droite la tête en signe de refus. Je veux lui dire « non », le supplier d’arrêter. Mais pour autant, je reste collée à lui et IL peut lire dans ce regard, un sentiment confus qu’IL reconnaît bien pour l’avoir si souvent intercepté, avant, quand ...
    ... on s’aimait. Regard amoureux qui doit LUI glacer le sang. Mes lèvres ne sont plus qu’à quelques millimètres de celles de mon amant. Je les maintiens encore à distance, et je résiste à la tentation de les lui abandonner. Je sens son souffle chaud chargé de désir. LUI ne voit pas le visage de cet homme qui continue inlassablement à se frotter contre mon corps allongé sous lui.
    
    Je sais, sans le besoin de le voir, qu’IL reste immobile, voyeur impuissant, qui regarde sa femme le quitter lentement, sans rien tenter pour la garder. J’ai le sentiment qu'IL me voit mourir lentement dans son cœur ! Je connais bien, IL doit avoir envie de pleurer tellement IL a mal, tellement IL souffre. Et moi, je me laisse partir, le cœur plein d’allégresse, alors que les remords s’estompent.
    
    A nouveau les fesses du mâle sur moi se lèvent, puissantes, son bras se glisse plus loin entre nos corps. La main a abandonné le sein pour se glisser derrière, sur mes reins, plus bas encore, juste au dessus de mes fesses, comme pour mieux me maîtriser, mieux me coller à lui. Il tente ainsi de vaincre la résistance de mes deux jambes serrées qui lui interdisent, encore pour quelques instants, l’entrée du sexe féminin. Il me tire à lui, me fait me cambrer. Il sait ce salaud que de cette manière, mon sexe s’avance et s’ouvre au devant de sa bite. Je grimace. A nouveau je remue la tête pour signifier mon refus. Je le regarde pourtant toujours droit dans les yeux mais son regard dit le contraire. Je panique ! ...
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