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Dix femmes... dix destins (4)
Datte: 18/04/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... tard. — Mais non ! Ne soyez pas bête. Je vous imagine avec une grande destinée. Vous avez des tas d’atouts. Bon je vous envoie mon chauffeur si vous me donnez votre adresse. Rassurez-vous, nous ne ferons que discuter entre femmes. Mais vous devrez être honnête en tout point avec moi, d’accord ? — Euh ! Oui, oui bien sûr ! Mais pourquoi vous intéressez-vous à moi ? — Parce que vous avez un profil qui convient à ce que j’ai à vous proposer… et jusque-là, je ne me suis jamais fourvoyée. Donc c’est bien d’accord ? — D’accord pourquoi ? Je ne… — Pour que mon chauffeur vous prenne en charge ! Donnez-moi donc votre adresse ! Pour votre téléphone ce n’est plus nécessaire, il est affiché dans mon portable… Aussi incroyable que cela puisse paraitre, la jeune femme, sans aucune peur ou méfiance dicte dans l’appareil à la femme au bout du fil son adresse. Et lorsque le vide laissé par l’interruption volontaire de la conversation s’installe, Fabienne n’en revient pas de son audace. Jamais elle n’a fait preuve d’une telle hardiesse envers quiconque. Et elle s’habille à la hâte, puisque le bonhomme doit la prendre en charge dans une demi-heure. Ça ne lui laisse guère de temps pour gamberger. Elle se refait une beauté rapide, se sape du mieux possible et il n’était que temps. Dans la rue une longue berline vient de freiner pour stopper devant l’immeuble de Fabienne. Un type en uniforme gris et casquette en descend. L’homme a levé la tête cherchant des yeux les ...
... fenêtres qui sont en façade. Bien sûr, il ne peut pas savoir lesquelles sont celles de la fille qu’il vient chercher. Mais il sait par contre où trouver le bouton du digicode. Alors la voix de la vendeuse lui répond. — Bonjour ! Je suis Paul, le chauffeur de Madame Héloïse ! — J’arrive, Monsieur, j’arrive dans une seconde La voix qui lui parle est plutôt agréable. — Ne vous précipitez pas ! J’ai tout mon temps ! Madame n’est pas pressée, elle saura vous attendre. — … Le type est jeune. La voiture se faufile dans la circulation et au bout d’une quinzaine de minutes, ils se retrouvent dans la cour d’une maison plutôt cossue. Le chauffeur lui ouvre la porte et sur le perron, en haut de cinq marches Héloïse l’attend. Elle est vêtue d’une longue robe stricte et sombre. L’entrée où est reçue la jeune femme est aussi grande que l’appartement de Fabienne. Un vaste escalier de pierre monte vers un balcon qui surplombe le hall. Des chambres sont à l’étage. Et finalement c’est vers un boudoir du rez-de-chaussée que se dirigent les deux femmes. — Asseyez-vous ! Un rafraichissement ? Sans attendre de réponse elle frappe dans ses mains et surgit de nulle part le chauffeur arrive. — Amenez-nous du thé glacé, s’il vous plait Paul ! — Bien Madame ! Il est parti et Héloïse s’adresse à la jeunette assise sur un fauteuil. — Vous avez un compagnon ? Un petit ami ? — … ? — Je vous ai dit que vous auriez à répondre à toutes mes questions ! — Non, je suis ...