1. Les machinations de Laure (3)


    Datte: 18/04/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... soir-là. Laure remonta d’un coup, recrachant toute la chair qu’elle avait pu prendre en bouche, et dit :
    
    — Ouais, c’est ça. Tu es deux fois plus gros que mon mec.
    
    Je sentis sa voix frémir d’excitation. Elle ajouta :
    
    — Attends une seconde.
    
    Laissant Philippe planté au milieu du salon, parmi ses vêtements épars, elle alla s’asseoir dans le canapé, et se cala entre le dossier et l’accoudoir.
    
    — Papa, tu es là ?, demanda Laure.
    
    — Je suis là.
    
    Elle tourna la tête vers Philippe et dit :
    
    — Viens, maintenant.
    
    Ainsi le premier orgasme de ma fille coïncida avec ses premiers pas vers la débauche et le libertinage qui, deux ans plus tard, seraient devenus son quotidien. Philippe se surpassa, magistral de bout en bout, pendant deux bonnes heures au cours desquelles, j’en suis sûr, il amena Laure à l’orgasme au moins une demi-douzaine de fois. Enfin, il eut la présence d’esprit de sortir d’elle pour éjaculer, lui inondant le ventre et les seins d’un sperme lourd, chaud et crémeux, blanc comme un vieil ivoire. Aucun des deux n’avait ôté son bandeau.
    
    Je me rajustai précipitamment, car je serais bien fat de prétendre être resté insensible à la scène dont j’avais été témoin. Je me levai, et dis :
    
    — Bravo, mon vieux. Et merci.
    
    — De rien, répondit Philippe. Je suis bien content d’avoir enfreint ces règles, tout compte fait.
    
    — Ah !, dis-je, victorieux, tout en lui tendant ses vêtements que je venais de rattraper au sol.
    
    — Merci, miss, dit Philippe en s’en ...
    ... emparant.
    
    — Merci à vous, dit Laure. Et peut-être à une prochaine fois ?
    
    — Pour une sublime créature comme vous, je viendrai de Montpellier à pied.
    
    — Il faudrait que tu ailles te doucher, chérie, dis-je à Laure.
    
    — Ouais, répondit-elle en se redressant. Je vais essayer de ne pas en foutre partout.
    
    Je la vis grimper l’escalier avec une aisance de gazelle tandis que Philippe bouclait sa ceinture. Le bandeau toujours sur ses yeux, il me laissa le guider jusqu’à l’extérieur, jusqu’à la voiture, pour le ramener à son point de départ, comme si de rien n’était, comme si ces deux heures n’avaient été qu’un rêve.
    
    Quand je rentrai, Laure s’était déjà endormie. Je pensai aussitôt que Philippe l’avait épuisée, surtout après les transports de colère et l’intensité des émotions dont j’avais été la cible un peu plus tôt dans la journée.
    
    Je me préparai un rapide casse-croûte de viande froide et de fromage, puis allais me coucher à mon tour. Je ne parvins pas à trouver le sommeil. Les images de cette fin d’après-midi m’occupaient l’esprit. Je n’arrêtais pas de visualiser la bouche de ma fille soupirant de joie, le mouvement de son bassin sur Philippe, le balancement de ses seins sous les doigts experts, les remous des cheveux beaux comme des oscillations d’ombelles dans le zéphyr.
    
    La porte de ma chambre s’ouvrit. Dans la pénombre, je distinguai, dans l’encadrement, la silhouette de Laure. Je n’essayai même pas de faire semblant de dormir et me retournai.
    
    — Laure ? Ça ...