1. Les machinations de Laure (3)


    Datte: 18/04/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... Et moi, alors ? Hein ? Qu’est-ce que tu dirais si c’était moi sur cette photo, avec un autre mec ?
    
    Je soupirai.
    
    — Tu penses bien que j’y ai réfléchi avant de pousser pour la première fois la porte du club.
    
    — Ah, très bien. Bravo. Monsieur y a réfléchi. Et alors ?
    
    — Et alors, si cette façon de t’amuser te convient, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais dire pour justifier de t’interdire d’y aller, puisque j’y vais, moi, et que cette façon de m’amuser me convient.
    
    Laure hésita avant de répondre à ce que j’avais volontairement formulé comme une équation du second degré qu’on tenterait de résoudre de tête, ce qui me laissa le temps d’ajouter :
    
    — Je suis désolé si cette... Cassandra ? Oui, si cette Cassandra t’a annoncé cela de cette manière toute pourrie pourrave. Je te demande pardon.
    
    Alors, avec une brusquerie soudaine, comme un parachutiste débutant décide tout à coup de s’élancer hors de la carlingue, elle me lança :
    
    — Je veux y aller. Pour voir. Je veux que tu m’emmènes. Juste pour voir. C’est possible ?
    
    — Personne ne t’obligera à quoi que ce soit. Je serai là, d’ailleurs. Mais enfin... Tu sais, quitte à y aller, je veux dire... Tu risques de rencontrer, là-bas, des tas de gens très, comment dire, sexuellement compétents.
    
    — Tu as une idée ?
    
    — Peut-être.
    
    Laure soupira, haussa les épaules, et dit, comme si elle se parlait à elle-même :
    
    — Genre, meuf, ton père te trouve un plan cul, quoi.
    
    — Personne ne saura que tu es ma ...
    ... fille.
    
    — Sauf si Cassandra est là !
    
    — Je veillerai à ce que personne de notre connaissance ne nous voie. Il y a des salons privés, quand même. Discrets. Et sinon... Laisse-moi passer un coup de fil. Tu n’as pas tes règles ?
    
    — Non, non, pas avant une bonne semaine.
    
    Je saisis mon portable et appuyai sur le bouton « appel » correspondant à une vieille connaissance de club, un trentenaire dont l’habileté sexuelle rivalisait avec sa délicatesse de séducteur, et sa résolution dans la débauche. Le cocktail parfait, me semblait-il, pour Laure. S’il acceptait ce blind date, elle s’en souviendrait longtemps. Il décrocha.
    
    — Allô ?
    
    — Allô, l’irrésistible ? C’est l’infatigable.
    
    — Hé, Franck ! Comment vas-tu ?
    
    J’avais toujours trouvé que son accent presque méridional, mais pas tout à fait, faisait au moins cinquante pour cent de son charme.
    
    — Pas mal, répondis-je, sauf que j’ai un petit souci.
    
    — Tiens donc ! Toi, un souci. Et dis-moi lequel ?
    
    — Tu voudrais bien me rendre un service ?
    
    — Bien sûr, tu me connais.
    
    — Bon. Il s’agit de sauver une demoiselle en détresse. Sa première expérience n’a pas été, comment dire, top top, et elle risque de tourner bonne sœur si personne ne la remet dans le droit chemin, tu vois ?
    
    — Mmmm.
    
    — Et ce serait vraiment dommage. Vraiment dommage, mon vieux. Parce que, bon, dix-huit ans, un mètre soixante-dix, les cheveux châtain longs jusqu’aux reins, des jambes galbées comme je sais que tu aimes, des jolis seins 90C, et un cul, ...
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