1. 12 - Collision


    Datte: 18/04/2020, Catégories: fh, hh, grossexe, Oral hsodo, Auteur: Rollerbi, Source: Revebebe

    ... m’entravaient, qu’elle me faisait comprendre que je devais passer à autre chose que de continuer à me perdre et m’autodétruire.
    
    Cet homme est d’une délicatesse difficile à imaginer lorsque l’on voit sa carrure. Il reflète l’assurance et la puissance ; on l’imaginerait plutôt macho, directif, autoritaire, mais il n’en est rien. Il me tient encore un long moment contre lui, dissipant mon chagrin, me transférant son énergie.
    
    Enfin libéré, calmé, je le remercie pour son soutien. J’allume une autre clope tout en buvant ses paroles réconfortantes. Puis il se livre également à moi. Sa bisexualité est aussi à l’origine de beaucoup de dilemmes. Lui non plus ne s’est jamais senti autant proche de quelqu’un qu’aujourd’hui. Il pensait venir chez Patrick pour un simple plan cul, ne s’imaginant pas un instant vivre un tel moment. En général, ce genre de rendez-vous, c’est deux ou trois heures de baise plus ou moins hard autour d’une ou deux nymphomanes, et basta. Pas d’émotions, aucun sentiment, du plaisir brut et très individuel. Or, il m’avait trouvé si cool et naturel, qu’il a rapidement – et secrètement – désiré me retrouver dans un autre contexte.
    
    — Je me sens vraiment très bien avec toi, m’avoue-t-il. Tu me plais beaucoup, tu me donnes très envie. Et cette nuit, de n’être rien que nous deux, c’était… Ton contact, te toucher… J’ai du mal à m’en retenir.
    
    Avec toute l’impulsivité qui me caractérise, je décide de laisser libre cours à mes sentiments. Au pire, qu’est-ce que je ...
    ... risque ? Un non. Mais on m’a souvent répété que le non, nous l’avons déjà tous, nous ne risquons qu’un oui.
    
    D’autorité, je l’enjambe et m’assieds sur ses genoux, saisis sa tête entre mes mains, et n’écoutant que mon désir, pose mes lèvres sur les siennes. Je n’ai jamais embrassé un homme, et cette idée m’a toujours écœuré. Mais je dois me rendre à l’évidence : tout chez lui est parfait que je ressens le besoin irrépressible de l’embrasser. Pour la première fois chez un mec, je ressens le besoin de lui rouler une pelle.
    
    Loin de me repousser, il m’enlace, nos lèvres s’entrouvrent et nos langues se rencontrent pour une longue découverte. Nous nous embrassons longuement, sans aucune retenue, soudainement libérés de nos idées, de nos clivages stupides, ne désirant que l’union totale de nos deux corps.
    
    À califourchon sur cet homme exceptionnel, mon sexe contre son ventre, je vibre, me trémousse, piaffe même d’impatience de l’aimer, à un tel point qu’il me semblerait ne pas savoir par où commencer. Sa verge en se redressant vient se placer entre mes fesses écartées par la posture et pourtant, la boule au creux de mon ventre n’est pas que de l’excitation : c’est un sentiment amoureux.
    
    Mon amant se redresse comme si je ne pesais rien. Sans chercher à comprendre, je m’accroche à lui, vole dans les airs et me retrouve étendu sur le lit. Sa bouche quitte la mienne pour parcourir mon corps d’une multitude de baisers sur mon torse, descendant toujours plus bas. Mes doigts dans ...