1. Le cadeau de mariage 3


    Datte: 16/04/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Arsenne, Source: Hds

    ... boite qui contenait cette fameuse robe blanche. Tout de suite elle réalisa qu’elle était faite d’un jersey très fin et qu’elle mettrait en valeur ses formes. Tellement fin et léger qu’elle serait transparente au moindre rayon de soleil.
    
    - Qu’elle est belle ! S’esclaffa, complaisante, la jeune fille en la dépliant et en l’étalant sur le devant d’elle. Merci beau-papa.
    
    Tout le monde comprit alors que cette robe plutôt sexy qui laissait les épaules nues, n’était pas offerte en toute innocence ou du moins sans arrière-pensée. Ce qu’Agnès redoutait en cet instant, arriva malheureusement.
    
    - Il faut l’essayer, hurla presque le donateur.
    
    Et tout le monde d’approuver même si chacun connaissait les pensées malsaines de cet homme. Agnès jetta un regard vers son amoureux pour qu’il lui vienne en aide. Mais Antoine resta de marbre, détournant même le regard. Agnès avait envie de pleurer, mais fière, elle se dirigea vers l’escalier qui menait dans une chambre pour passer le vêtement.
    
    Quand elle reparait dix minutes plus tard, descendant les escaliers, toute la famille n’a d’yeux que pour son apparition. Le beau-père affiche un regard cupide et pervers, les yeux injectés de sang. Agnès choisit de le mépriser et elle ressent même une pointe de fierté en croisant le regard plein d’admiration et de tendresse de son Antoine, son amour. Oui, il est comblé de voir sa bien aimée aussi jolie. Cette robe, à ses yeux la transcende en déesse, en fait une femme sublime : l’adolescente ...
    ... devient femme, elle navigue dans un autre monde. Cette robe l’a transformée en quelques secondes. Le regard appuyé du beau-père sur ses jambes, sur ses épaules nues et sa poitrine qu’on devine prisonnière du tissu fin, au lieu de la dégouter ou de l’abattre, ce regard la stimule. Et c’est en roulant des hanches qu’elle franchit les dernières marches de l’escalier comme cette girl des cabarets parisiens qu’elle a admiré tant de fois. A ce moment elle n’a pas pris toute la mesure de son comportement ni de la présence de l’étranger assis à la table et qui mate lui aussi ses cuisses sans vergogne.
    
    - Mais il ne faut pas porter de soutien gorge, chérie. Les bretelles font moche sur tes épaules nues.
    
    C’est la voix de sa maman qu’elle vient de reconnaître. C’est vrai qu’elle avait hésité à l’ôter, et maintenant elle se sentait ridicule. Mais pas question d’exhiber ses seins à ce cochon de beau-père. Elle jette une œillade vers Antoine. Il est bouche bée, les yeux grand ouverts braqués sur sa fiancée. Cette vision la rend encore plus heureuse, son Toine est content. Alors, brusquement, elle se décide. Fixant les yeux du beau-père, elle lui adresse un message des plus clairs, plein de provocation et elle passe d’un geste lent ses mains dans son dos, sans cesser de soutenir son regard. On devine qu’elle défait l’attache du sous vêtement. Libéré, elle n’a aucun mal à le dégager. Au moment même où les seins se dégagent des balconnets, les pointes se dessinent nettement sous le fin ...
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