Le cadeau de mariage 3
Datte: 16/04/2020,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Arsenne, Source: Hds
... d’observer l’air de rien, les regards des hommes sur elle. Elle s’était sentie belle et heureuse de plaire à son amoureux, sans prendre conscience encore que son corps s’enflammait transformant sa sensualité.
Tout en se regardant dans la grande glace, elle se souvint de la première fois où elle l’avait portée. C’était le jour où elle l’avait reçue, en réunion familiale, des mains du beau-père d’Antoine. Cette journée restait gravée dans sa mémoire.
C’était un dimanche. Elle avait accompagné Antoine dans sa famille pour un déjeuner en son honneur pour son dix-neuvième anniversaire. C’est une des rares fois où ses parents étaient également invités. Il y avait aussi autour de la table un vague cousin d’Antoine qu’elle ne connaissait pas. Mais surtout son beau-père !
Cet homme avait fini par séduire la maman d’Antoine, alors qu’elle ne souhaitait pas refaire sa vie après le décès prématuré de son mari, le papa d’Antoine. Cela avait été plus un mariage de raison que d’amour. Antoine et sa maman le respectaient, sans plus. Sa mère était très belle dans sa jeunesse, et depuis l’apparition de cet ami, mystérieux donateur, le jeune homme s’interrogeait sur la relation qui avait pu exister entre elle et ce disparu si généreux. Il se promit d’interroger l’homme à la voix si chaude, certain qu’il découvrirait leur secret.
Ce dimanche donc, à la fin d’un repas, bien arrosé, les adultes étaient un peu pompettes. Les jeunes amoureux sobres gardaient toute leur lucidité. On ...
... emmena le gâteau surmonté des 19 bougies traditionnelles, allumées, qu’Agnès souffla dans la liesse générale. Ses parents s’étaient fendus d’une trousse de voyage. Son Antoine lui avait offert un fin collier en or avec une médaille représentant un signe indien dont le sens évoquait amour et fidélité. Elle était heureuse.
Quand le beau-père présenta un paquet, une boite assez grande enveloppée dans un joli papier cadeau, toutes les personnes présentes se turent tant ce geste apparaissait surprenant et en même temps louche.
D’une part, c’était déplacé de le faire à la place de la maman d’Antoine. D’autre part, le geste parut ambigu car chacun autour de la table, et Agnès en premier, savait que cet homme était subjugué par sa beauté et ne se cachait pas pour le faire savoir, ni de la mater à la moindre occasion. Elle le détestait, mais s’en cachait bien, pour son Antoine et sa maman qu’elle aimait beaucoup.
L’assemblée devina très vite qu’il s’agissait d’un vêtement. Une personne un tant soit peu intentionnée ne peut ignorer qu’offrir un vêtement à une jeune femme ne se fait pas sauf s’il s’agit d’un geste nourri d’arrières pensées. Sans compter qu’on ne peut ignorer que les femmes aiment choisir leurs robes et les essayer. Ce manque de délicatesse et d’inconvenance signait la personnalité ordinaire et frustre de cet homme ! Il était évident pour lui que ce présent signifiait et signait la soumission de la jeune fille.
Agnès toute rouge de confusion et d’émotion ouvrit la ...