Les moulins de mon coeur
Datte: 11/04/2020,
Catégories:
ff,
extracon,
Collègues / Travail
caférestau,
amour,
jalousie,
Masturbation
Oral
69,
amourdura,
Auteur: Adrien, Source: Revebebe
... ça que j’appelle.
— Viens vite, je t’attends.
— Non viens toi. Je ne suis pas prête.
— Ok ! J’arrive.
Bien que ce soit la première fois qu’elle vienne chez moi, elle arrive effectivement quelques minutes après. Je la découvre dans une robe de satin aux motifs compliqués dans les tons ivoire et noir. Elle porte des bottes et un petit blouson de cuir gris foncé. Ses cheveux sont tirés en arrière en une queue de cheval qui lui va très bien.
Je me jette dans ses bras dès qu’elle a passé la porte.
— Je suis désolée de te recevoir ainsi mais je ne voulais pas attendre.
— Ne t’en fais pas pour ça. Je suis très heureuse. Je trouve normal que tu sois bouleversée. Rompre après dix mois de vie commune, c’est une épreuve.
— Merci de me comprendre.
Nous nous embrassons
— Allez viens ! Je te sors, ça va te changer les idées.
Je n’avais pas envie de ça, d’ailleurs je n’avais envie de rien. Je ne veux pas la décevoir. J’accepte et je file me préparer. Je sors la robe de notre rencontre. Je choisis des chaussures à brides blanches. Je me coiffe, me maquille, m’habille et je reviens dans le salon où elle m’attend.
— Que tu es belle ! me dit-elle.
— Tu sais, tu n’as rien à m’envier, au contraire.
Dans la rue, elle se dirige vers une vieille Jaguar de collection. Je ne suis pas sensible aux voitures mais je trouve cela très original. Je pensais qu’elle aurait eu une petite voiture de ville luxueuse et à la mode. Elle roule en fait dans une voiture ancienne pleine de ...
... cuir et de bois.
— Où m’emmènes-tu au fait ?
— J’ai mon idée, je préfère ne rien te dire, tu verras bien.
Nous prenons la direction de Paris, puis le périphérique, puis les bords de la Seine jusque dans le 5e arrondissement. Elle trouve une place relativement rapidement puis nous nous dirigeons vers un restaurant, petit mais bien placé et avec beaucoup de charme.
Alexia prend les choses en main. On nous installe à une table ayant une vue superbe sur les quais et le chevet de Notre-Dame. Le serveur nous donne les cartes et allume la bougie du photophore posé sur la table avant de s’éclipser Il demande si nous prendrons un apéritif.
— Non, apportez-nous du champagne, lui dit Alexia. Puis, quand il s’est éloigné, elle me parle sur un ton sérieux : ce jour est important pour moi, pour toi, pour nous. Je comprends que tu n’aies pas le cœur à la fête mais je suis heureuse de ce qui arrive. Je suis peut-être un peu égoïste mais j’espère qu’au fond, tu ressens aussi ce bonheur.
— Bien-sûr que je suis heureuse. C’est vrai que faire du mal à Bénédicte me contrarie. J’aurais aimé trouver le moyen de l’éviter. Il n’y en avait pas.
— Tu es une fille bien, Karine.
Ces mots me rassurent, ce sont ceux que j’avais besoin d’entendre. Nos mains se cherchent, nos doigts se mêlent. Le serveur – qui arrive avec le champagne et nous sert deux coupes – rompt le charme de l’instant.
— Tu viens souvent ici ?
— Mes parents n’habitent pas très loin, me dit Alexia. J’ai grandi dans ...