1. Les moulins de mon coeur


    Datte: 11/04/2020, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, Masturbation Oral 69, amourdura, Auteur: Adrien, Source: Revebebe

    ... à quelques mètres et qui ne se doute de rien.
    
    L’idée de lui faire de la peine m’est insupportable mais c’est devenu inévitable.
    
    Pendant l’interminable insomnie de la nuit passée j’ai retourné tous les événements de ces derniers mois, de ces dernières semaines. Lorsque je pense à ce qui va se produire j’ai l’estomac qui se noue.
    
    — Karine ? … Karine ! … Tu es où ?
    — Sur le balcon !
    
    J’entends la baie vitrée coulisser. Bénédicte s’approche derrière moi, m’enlace et se serre contre mon dos.
    
    Elle reste ainsi quelques instants sans parler, appuyée contre moi. Le rythme de sa respiration et sa façon de fuir la lumière montrent qu’elle est mal réveillée. Sa main gauche s’insinue à l’intérieur de mon peignoir mais sans plus. Pour répondre à son geste, je cherche sa hanche de ma main gauche et la caresse du bout des doigts.
    
    — Qu’est-ce que tu fais là ? C’est samedi ! dit-elle la voix encore endormie.
    — Je n’arrivais plus à dormir.
    — Pourquoi tu ne m’as pas réveillée ?
    
    Je ne réponds rien. La petite étagère où je cultive quelques plantes est à portée de main, j’y dépose ma tasse autant pour m’en débarrasser que pour meubler ce silence. Cette mesquinerie fonctionne, Bénédicte change de sujet :
    
    — Tu n’as pas froid ? me demande-t-elle.
    — Un peu mais ce n’est pas désagréable… j’ai eu trop chaud cette nuit.
    
    Elle approche sa bouche de mon oreille et murmure :
    
    — Viens avec moi.
    
    Je ne bouge pas et elle insiste. Elle commence sa phrase avec des intonations ...
    ... capricieuses et la termine en chuchotant à mon oreille d’une voix lascive.
    
    — Allez… viens avec moi ! On va recommencer comme hier soir… J’ai bien aimé… J’ai envie… viens !
    
    Elle saisit ma main et m’entraîne jusqu’à la chambre.
    
    Aussitôt la porte refermée, elle ôte le grand tee-shirt qui lui sert de chemise de nuit et se laisse tomber sur le lit. L’obscurité et la chaleur qui règnent dans la chambre lui conviennent mieux, elle me regarde. Je reste debout, au pied du lit, les mains dans les poches de mon ample peignoir blanc.
    
    Elle se place sur le dos et ses doigts commencent immédiatement à aller et venir sur sa vulve.
    
    — Mais qu’est-ce que tu as ce matin ? Ça t’amuse de me faire languir ? me dit-elle.
    
    Pendant une fraction de seconde l’idée me vient de lui parler. J’ouvre la bouche ; j’hésite une seconde… une seconde de trop.
    
    Je suis en train de laisser passer une occasion de tout lui dire.
    
    — Oui ! Je n’y pensais pas vraiment mais te voir ainsi te toucher me plaît beaucoup.
    
    Je me sens lâche. Ce n’est pas du tout ce que j’avais en tête. Pourquoi ai-je dit ça ? Le moment était propice, je l’ai laissé filer.
    
    — Je sais bien, répond-elle.
    
    « Non, tu ne sais rien du tout » me dis-je, intérieurement.
    
    Elle ouvre un peu plus largement les cuisses et ses mouvements se font plus précis. Elle ne me quitte pas des yeux, son regard est provocant, elle guette ma réaction. Je ne perds pas une miette du spectacle qui m’est offert ; ses rondeurs suggestives, sa peau ...
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