Vive les mariés
Datte: 08/04/2020,
Catégories:
Anal
Gay
Partouze / Groupe
Auteur: etienneguy48, Source: xHamster
Me voilà de retour après deux ans d'absence. Deux années que j'aurais cru magnifiques mais non, ce ne fut aucunement le cas. Moi, l'éternel célibataire en quête de sensations fortes avait décidé, pour une fois, de laisser son cœur le régenter. Un mec exceptionnel, du moins le croyais-je, s'était lentement infiltré en moi, pianotant chaque note de mes émotions jusqu'à ce que je devienne l'une de ses symphonies. Cette consonance des sons de sa voix m'était apparue comme une vérité inconditionnelle seulement, aujourd'hui, ses paroles se révèlent comme la pire des turlurettes. Moi qui s'étais toujours distancé des romans à l'eau-de-rose avais laissé un homme s'approprier mon être entier.
Ce fut donc deux années de traîtrise où j'appris que l'homme que j'aimais n'était rien d'autre qu'un imposteur. Menteur, manipulateur mais d'une beauté dont on ne se lasse jamais de s'émerveiller. Sans doute fus-je le mec le plus cocu de l'univers alors que moi, j'étais devenu un conjoint à part entière avec toutes ses promesses que je croyais primordiales pour vivre sainement un grand amour dont même Roméo ne pouvait se vanter d'avoir vécu. Mais bon, connaissant maintenant tout de la cruelle vérité, ces deux années ne furent qu'une longue lapalissade.
Aujourd'hui, chaque fois que j'ouvre les yeux, le matin venu, seul dans mon grand lit, je me dois de constater qu'à ma droite, c'est le vide total qui m'accompagne et je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour cet homme qui a corroboré ...
... à cette doctrine qui avait assidûment aiguillé ma vie; toujours garder son cœur pour soi et profiter de la liberté dispensée.
N'étant pas du genre à m'apitoyer sur mon sort, me revoilà maintenant portant l'effigie de cette émancipation sexuelle avec toute sa bienveillance mise à ma disposition. Quelle joie de retrouver des amis sincères qui partagent les mêmes valeurs que moi dont la première et ultime est sans contredit de vivre pleinement sa vie sans se soucier des qu'en-dira-t-on. Et cela, je l'ai constaté ce dernier weekend alors que je prenais part au mariage de la fille d'un ami.
Samedi le 09 décembre. Ayant enfilé mon complet-veston et ma cravate assortie, je me suis rendu au centre-ville de Montréal, dans l'un de ses hôtels chics où se tenait la célébration. Il y avait près de quatre-vingts invités et moi qui déteste les foules mais bon, mes amis et moi devions bien cela à notre cher William si fier de se tenir au bras de sa fille richement vêtue d'une robe qui aurait fait rougir Kate Middleton. C'est fou comme les gens croient encore à ces sornettes où l'on uni sa vie à un autre pour le meilleur et pour le pire alors que ce genre de journée n'est rien d'autre qu'un amoncellement d'apparat mais bon, c'est leur choix.
Attablé avec mes amis, nous buvions tout en discutant de choses et d'autres lorsque je le vis, bien installé à la table voisine, accompagné de son épouse d'une beauté inégalée avec ses longs cheveux noirs encadrant un visage d'ange. Je ne sais ...