Ayaan, un autre monde
Datte: 08/04/2020,
Catégories:
fh,
ff,
couleurs,
revede,
fdanus,
init,
journal,
initff,
Auteur: Karine2x, Source: Revebebe
... place, aurais-je eu la force de m’en sortir ?
— Karine, aimes-tu danser ?
— Oui, j’adore. J’ai suivi des cours de danse classique pendant plusieurs années. Pourquoi ?
— Connais-tu Faytinga ? me demande-t-elle en me montrant un CD.
— Non ? Qui est-ce ?
— Une chanteuse de mon pays. Un véritable symbole, elle a lutté pour l’indépendance. Concentre-toi, imprègne-toi de cette musique. Écoute les tambours, les instruments à cordes et la voix de Faytinga. Quand je l’entends, j’oublie tout. Viens danser, Karine. Danser ensemble, c’est déjà faire l’amour.
Profondément remuée, je regarde Ayaan commencer à danser au rythme des tambourins. Une danse orientale, incroyablement sensuelle. Elle ne me quitte pas des yeux, elle semble danser pour moi, en mon honneur. La musique envoûtante fait son œuvre, le miracle s’opère, je ne pense plus aux choses affreuses qu’elle a vécu, je regarde cette fille différente des autres, je danse avec elle, j’essaye de l’imiter, je ris, nous rions. Je suis bien.
— Et ça, tu connais, bien sûr, me demande-t-elle en commençant une danse du ventre endiablée. C’est le sharqui, une danse traditionnelle égyptienne à la gloire de la femme. Tu sais faire ?
— Non, j’avoue, je n’ai jamais essayé.
— Attends, je vais t’apprendre. Déshabillons-nous un peu, ajoute-t-elle avec son grand sourire envoûtant.
Elle s’approche derrière moi. Je frissonne quand elle me retire mon grand pull, déboutonne ma petite jupe et dégrafe mon sous-tif. Je frissonne encore ...
... plus quand, libérant mes seins, elle dépose un baiser tendre sur mon épaule tout en les effleurant. Elle n’est pas déçue, mes tétons pointent comme des vraies petites tiges, un étage plus bas mon ventre s’embrase. Punaise, suis-je bi sans le savoir ?
— Tu es belle, Karine, me complimente-t-elle.
Elle se met à genoux pour me retirer mon collant, le faisant descendre lentement tout en me regardant avec le même sourire. Il me reste juste mon petit boxer, mon dernier rempart.
— Et toi, tu ne te déshabilles pas ? questionnais-je d’une voix que je ne reconnais plus.
— C’est à toi de me retirer ce que tu veux, répond-elle, amusée.
Je lui retire son Tee-shirt, dévoilant une poitrine de rêve, celle que j’aurais aimé avoir. Une taille idéale, des seins fermes, hauts perchés, arrogants, défiant la pesanteur, des aréoles larges et sombres, des tétons durcis par l’excitation. Punaise. Comment peut-elle être si mince, quasiment squelettique et avoir une telle poitrine ? Je m’attaque à son jean muni d’un zip récalcitrant, le baisse. Elle porte une petite culotte noire toute simple qui souligne sa peau ambrée et le renflement de son mont de Vénus. Je dévoile un ventre plat, des hanches étroites, des cuisses fines, fuselées, des jambes de gazelle.
— Karine, regarde, c’est simple, explique-t-elle, il suffit de mimer l’amour.
Les bras en l’air, souriante, elle commence à bouger ses mains, ses poignets, ses épaules, ses hanches, avec grâce et volupté. Rien à voir avec le folklore ...