1. Pour Tilya


    Datte: 07/04/2020, Catégories: fh, inconnu, amour, pénétratio, sf, aventure, amourdram, Auteur: Harold B, Source: Revebebe

    ... la referma. Il m’expliqua que la boule contenait de l’iodure d’hydrogène, qui, une fois mélangé à l’eau, donnerait de l’acide iodhydrique, extrêmement puissant et corrosif. Si j’en avais besoin, je n’aurais plus qu’à faire imploser la boule en augmentant fortement la pression autour de la capsule : en comprimant assez fort la bouteille, la membrane extrêmement fine de la boule cèderait, le gaz se mélangerait à l’eau et j’obtiendrais de l’acide.
    
    Une autre petite bouteille, qui paraissait vide, mais contenait du sévoflurane, un gaz parfaitement incolore mais puissamment anesthésiant.
    
    Une troisième qui contenait du jus de fruits bourré de somnifères.
    
    _ Avec tout ça, dit-il, tu devrais pouvoir t’en sortir. Tu pourras endormir qui tu voudras, soit avec les somnifères, soit avec le gaz. Et si c’est comme je crois, l’acide peut peut-être te servir à désactiver le serveur. Ou bien encore à forcer une serrure trop gênante.
    
    ***
    
    Juste avant midi, j’arrivai devant le bâtiment du Service des Renseignements. Pour commencer, deux gardes gouvernementaux barraient l’entrée. Je m’approchai d’eux.
    
    _ Bonjour.
    
    _ Bonjour, citoyen. Que désirez-vous ?
    
    _ Je dois retrouver un employé à son bureau, j’ai rendez-vous avec lui. Il s’agit de Janor Fulton.
    
    _ Avez-vous une convocation ?
    
    _ Euh… non, mais…
    
    _ Alors vous ne pouvez pas entrer, je suis désolé, citoyen.
    
    _ Mais… nous devions nous r…
    
    _ N’insistez pas, c’est inutile.
    
    _ Contactez-le, me conseilla l’autre ...
    ... garde, et demandez-lui de vous fournir une convocation.
    
    J’en étais à me dire que ça commençait bien lorsque Janor sortit du bâtiment et me fit un grand signe. Il vint jusqu’à nous et expliqua au garde que j’étais son ami et qu’il se portait garant de moi. Un soupçon de repentir me traversa le cœur par avance. Le garde ne voulut toutefois rien savoir tant qu’il n’avait pas son document. Janor ronchonna mais fut bien forcé de retourner le faire faire. Pendant ce temps, les gardes souhaitèrent vérifier le contenu de mon sac et celui de mes poches. L’un d’entre eux me fit passer sous un portail électrochimique pendant que l’autre procédait à l’examen de mes affaires.
    
    _ Vous ne pouvez pas rentrer avec ceci, me dit-il en exhibant mon gros couteau.
    
    _ Hein ? Mais c’est juste pour mon repas, je dois déjeuner avec mon ami… regardez, y a rien, dans mon sac, y a que de la bouffe et des boissons.
    
    Les deux gardes se dévisagèrent un instant. Janor revint sur ces entrefaites, avec un bon électronique de convocation établi à mon nom.
    
    _ Voilà ! maugréa-t-il. C’est fait. Excuse-moi, Lysak.
    
    _ T’en fais pas, c’est normal…
    
    _ Monsieur, intervint un garde en désignant mon couteau, votre ami citoyen n’est pas autorisé à rentrer avec ceci.
    
    _ Qu’est-ce tu fais avec ça ? me demanda Janor.
    
    _ Ben, c’est pour mon sandwich…
    
    _ Ah oui, quand même… Mais je peux aussi t’inviter à manger, tu sais… Dans tous les cas, laissez, messieurs, je vous assure que je me porte garant de monsieur ...
«12...222324...34»