1. La limite ultime


    Datte: 06/04/2020, Catégories: fh, vacances, amour, cérébral, revede, Masturbation intermast, pénétratio, amiamour, extraconj, Auteur: Penn Sardin, Source: Revebebe

    ... sans l’ombre d’un doute d’être jugée la fille la plus chaude de la soirée malgré une concurrence époustouflante.
    
    Véronique connaissait, et même souhaitait, ce jugement tellement elle est admirative de l’engagement de son amie dans le jeu et dans notre relation. Elle l’approuve donc sans hésiter :
    
    — Bravo, Valy chérie ! J’accepte ce jugement sans appel possible, les attendus sont clairs et solides.
    — Ouf ! Je commençais à me demander jusqu’où je devrais aller pour gagner !
    
    Les deux filles ont un sourire jusqu’aux oreilles. La situation leur plaît sans ombre. Elles se regardent intensément en souriant et, sans se concerter, elles se penchent au-dessus de moi pour se donner un long baiser dévorant. Mais ce baiser ne leur suffit pas, Véro passe sur moi, non sans me caresser de tout son long, pour se jeter dans une étreinte hyper sensuelle et lesbienne.
    
    J’admire ce baiser de Rodin entre femmes en faisant attention à ne pas intervenir. Le célèbre sculpteur aurait dépassé encore le sommet de son art s’il avait osé illustrer l’homosexualité féminine. Valérie reprend la première le contrôle de la soirée :
    
    — Puisque tu as perdu, Véro, tu as un gage et c’est à moi de le choisir ?
    — Euh ! Je ne me souviens pas qu’on ait défini cette règle au départ. Si le gage n’est pas trop dur, j’accepte, cela paraît normal qu’il y ait une récompense à un jeu aussi intense.
    — On ne fera pas le gage ce soir, parce qu’il est tard et qu’il faut que je rentre : je travaille demain. Je ...
    ... vais réfléchir et je te prépare quelque chose de coquin pour conclure ce jeu dignement.
    — Tu ne restes pas dormir avec nous ? s’inquiète Véronique.
    — Non, je suis désolée, mais je dois aller relever mon répondeur téléphonique, mon patron me laisse toujours des consignes de dernières minutes et j’ai beaucoup de choses à préparer pour demain.
    — Tu prends au moins ta douche ici ?
    — Je ne préfère pas : je veux aller au lit au plus vite et je suis certaine qu’une douche ici sera très agréable et sensuelle mais aussi que cela ne se fera pas en une minute.
    — Tu as raison, admet la coquine de Véro, cela aurait été sûrement une douche un peu longue !
    
    Il se fait vraiment tard et les filles ont un peu froid, nues et trempées de sueur devant un feu qui a perdu de son intensité. Je veux être raisonnable pour nous trois car je sens que Valérie est trop bien avec nous.
    
    — Je vais te raccompagner alors, Véro, as-tu un jogging et un manteau à prêter à Valérie, pour affronter la nuit ?
    — Oui, je t’apporte ça !
    
    Véro se lève dans sa nudité triomphante pour s’éclipser dans la chambre.
    
    Valérie reste blottie contre moi encore un peu et me murmure avec une voix de petite fille :
    
    — Tu n’es pas obligé de me raccompagner, le village est sûr, tu sais.
    — Ce serait contraire à mes principes les plus fondamentaux. Ici et ce soir en particulier, d’ailleurs : je n’abandonnerais pas, seule dans la nuit, la fille merveilleuse que j’aime tant et à qui j’ai fait l’amour ce soir de si belle ...
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