Fratrie "de Wintzt" (5)
Datte: 06/04/2020,
Catégories:
Gay
Auteur: Calinchaud, Source: Xstory
... Matthieu mon aîné.
— Je le sais... Mais nous ne sommes plus en Monarchie avec un droit d’aînesse... Notre Duc de cœur, c’est vous... !!!
Après une courte nuit, du moins, en sommeil, « Ihre Hoheit » avait dû émoustiller son frère, nuit pendant laquelle il n’a cessé d’user et d’abuser de son droit d’aînesse. Je me suis vite levé, avant que son mat présente à nouveau les couleurs, pour filer à la salle de bains.(Faut vraiment que j’envisage le Bromure...),en pensant à ce mot « Hoheit » qui s’était ancré au fin fond de mon esprit. (Hoheit signifie "altesse" en allemand, et s’appliquait en règle générale à toute famille noble dont le tenant du titre est ducal ou supérieur)
Laissant de côté les envies matinales de mon homme, je suis descendu seul à la salle de restaurant, pour prendre notre petit-déjeuner ; le fameux, copieux, "Frühstück" à l’allemande, et quelle ne fut pas ma surprise de voir Dieter, notre petit vieux rabougri de la veille, patienter respectueusement à côté de notre table.
— Son Altesse va bientôt vous rejoindre ?
— Oui, Paul arrive dans quelques minutes, le temps de finir de se préparer.
— Si vous le désirez, je suis prêt à vous accompagner au domaine.
— C’est gentil, mais Paul vous le dira lui-même.
— Je comprends qu’il ait envie d’y aller seul tout d’abord, mais mon aide pourrait être précieuse pour vous en décrire l’évolution depuis tout ce siècle.
— Attendez-nous au salon Dieter, et j’informerai Paul de votre aimable ...
... proposition.
Au moment où le café et le thé arrivaient sur la table, je vis mon frère descendre l’escalier, avec une bosse indécente entre ses jambes, et arborant une mine assez fermée. Il s’est assis en face de moi, et après un regard furtif sur la salle, mes lèvres lui ont envoyé un baiser. Toute trace de sa contrariété avait disparu, et c’est avec un large sourire et des yeux pétillants qu’il m’a rendu mon baiser...
Paul... Paul mon homme... Je l’avais toujours vénéré, mais en cet instant, il m’apparaissait comme le plus beau du monde et c’est avec beaucoup de difficulté que j’ai refréné mon envie de me jeter sur lui, de m’offrir à lui sur cette table. Il l’aurait certainement fait en balayant toute la vaisselle pour me posséder avec toute cette fougue toujours présente en lui.
Je me suis contenté de lui servir son café, de lui beurrer une ou deux tartines, et nous nous sommes dirigés vers le buffet, affamés après nos ébats nocturnes. Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais une magnifique assiette d’œufs brouillés à la minute nous attendait à notre place, sans que nous l’ayons commandée... Divin... J’ai toujours adoré cela...
Repus, nous sommes remontés à notre suite pour nous laver les dents et avant même que je puisse atteindre la brosse, Paul avait enfoncé son membre énorme et turgescent au plus profond de ma bouche, au risque de me faire vomir. C’est après avoir déversé son précieux nectar ducal, dont j’ai savouré chaque gorgée, que nous avons rejoint Dieter au Salon, ...