1. 53.5 Fresque estivale toulousaine.


    Datte: 02/04/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... un coté très ténébreux et un peu « sévère ».
    
    Il a un tatouage sur le cou, juste sous l’oreille, un symbole comme un serpent aztèque, 5, 6 cm de haut, pas plus. Bref, un truc qui évidemment le rend encore plus sexy qu’il ne l’est déjà.
    
    Il est en tenue de sport : short noir long, comme un short de foot, et un t-shirt moulant assez coloré. Il est appuyé contre la paroi du bus, face à la porte et il est concentré à regarder son portable, ses lunettes de soleil sur le haut du crâne, et une jambe repliée, le pied contre la paroi.
    
    Je suis debout aussi, nous sommes à tout juste 30 ou 40 cm l’un de l’autre ; je me place presque de trois-quarts, pour le regarder « sans en avoir l’air ». Comme je le mate de profil, je vois bien comment son t-shirt moule bien ses pecs bien dessinés, et je vois parfaitement son téton gauche qui pointe à travers le tissu. Ça donne envie de le mordiller, de l’agacer avec la langue, de le pincer…
    
    J’ai peur qu’il sente mon regard sur lui, mais il semble totalement absorbé par son portable. A un moment, il remet ses lunettes sur le nez, le bus roule en plein soleil. De ma position, je peux continuer de voir, de profil, derrière les lunettes, son regard ténébreux.
    
    Un instant plus tard, le mec fait alors un premier geste déjà assez érotique en soi, il se touche le devant du short, comme s’il voulait se rajuster la queue dans le slip. On distingue un peu la bosse devant d’ailleurs. C’est rapide, furtif. Mais à peine cinq secondes plus tard, c’est ...
    ... là qu’il fait le geste qui me fait halluciner : il se prend la queue entre deux doigts, légèrement, comme s’il ne se touchait que le gland, comme s’il voulait se le masser… et c’est exactement ce qu’il fait dans la foulée, il se masse doucement le gland avec deux doigts ! Ce n’est pas « méga voyant », c’est vraiment discret et léger, mais aucun doute là-dessus, il se touche la queue ! Y’a personne devant lui, je regarde autour, personne ne semble le regarder à part moi…
    
    Ca ne dure pas longtemps, peut-être 5 secondes, puis il arrête et remet sa main le long du corps. Mais 2 ou 3 minutes après il remet ça, pareil, il se touche la queue, comme ça, nonchalamment, comme si de rien n’était, comme s’il était tranquille, tout seul dans son canapé !
    
    Le bus s’arrête, c’est là qu’il descend : je le vois avancer vers la porte, de dos, occasion de voir qu’il a un joli p’tit cul moulé dans son short, bien musclé. A-t-il seulement réalisé que le mec à côté de lui pendant 15 minutes n’a pas arrêté de le mater ?
    
    Le soir, en rentrant chez moi après un après-midi de « Toulouse-bogoss-summer-visit-tour », j’ai la tête pleine d’images puissantes, d’émotions bouleversantes. Je sais que ces visages vont bientôt s’effacer de ma mémoire, que ces sensations éphémères vont s’éteindre dans mon cœur ; jusqu’à ce qu’un autre « petit con », avec son charme insupportable, insoutenable, si unique et pourtant si universel, ne remettre le feu aux poudres…
    
    Bien sûr, à l'époque je n’avais que 18 ans ; ...
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