53.5 Fresque estivale toulousaine.
Datte: 02/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... l’arme implacable de son redoutable sourire.
Le petit con nous secoue, nous retourne de fond en comble… parfois ça brûle tellement les yeux que l'on se demande « mais comment est-il possible que d'être aussi beau, aussi mignon, aussi sexy »… on le regarde et on a envie de pleurer, d’hurler tellement on trouve cette beauté insensée, cette jeunesse aveuglante, et pourtant si provisoires, si fragiles : le temps, implacable, ne va pas les épargner. Et c’est justement ce caractère éphémère, qui les rend d’autant plus touchantes.
Il y a d’autres endroits que les rues marchandes, propices pour l’observation du petit con. Ainsi, il m’arrive de prendre le bus juste pour le spectacle masculin qu’on peut y retrouver, notamment en début et en fin de journée.
Lui, je l’ai repéré à l’arrêt Jean Jaurès. Vingt ans je pense, petit gabarit, 1m70 je dirais, brun, cheveux courts. Un t-shirt rouge vif, et quel t-shirt… moulant à la perfection des pecs admirablement dessinés (le mec doit être soit rugbyman, soit faire de la muscu : très bien gaulé, mais pas bodybuildé), avec les tétons qui pointent… petites manches bien serrées autour de ses biceps, un jeans mettant fantastiquement en valeur son fabuleux petit cul bien cambré, ainsi que sa jolie petite bosse à l’avant.
Et son visage, mon dieu son visage… mi-ange, mi-démon, très jeune mais très mec à la fois, adorable et si viril, si « p’tit con » à croquer, juste insoutenable à regarder… pourtant, il m’est tout bonnement impossible ...
... de détacher mon regard de lui, trop envie de m’imprégner de son visage, de son physique, de sa joie de vivre (il se marre avec un pote, et mon dieu ce sourire).
Le bus arrive, les deux potes montent juste devant moi. Il n’y a plus de place, nous restons debout ; je me retrouve à environ deux mètres de « t-shirt rouge moulant ».
Tout est beau chez lui, y compris sa voix, chaude, « une voix de mec » mais douce… ça brûle les yeux de le regarder, mais comment faire autrement ? Est-ce qu'il est conscient de ça, à quel point il est beau et craquant, lorsqu'il se regarde dans un miroir, dans une photo ?
J’ai envie de lui hurler qu’il est atrocement beau… ou bien de l’approcher, de le prendre à part et de lui avouer, comme une délivrance :
« Il faut que je te dise un truc, mec… est ce que tu sais que tu es incroyablement sexy ? Que (à cet instant précis où tu es là, devant moi, me faisant oublier jusqu’à mon nom) tu es le mec le plus sexy de la Terre (après l’absolu masculin qu’est mon Jérém) ? Est-ce qu’on t’a déjà dit à quel point tu es splendide ? Il fallait juste que je te le dise, c’est trop violent de me retenir… ».
En attendant, j’hurle intérieurement de ne pas le connaître, de ne pas savoir son nom, de ne rien savoir de ce qu’il fait, d’être jaloux à mourir de ses potes qui le voient tous les jours... jaloux de ceux et celle(s) qui ont la chance de le voir se déshabiller, de le voir à poil, dans un vestiaire, dans un lit…
Et puis, l’inévitable arrive : à un ...