Accueil des déshérités 6
Datte: 05/04/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Accent, Source: Hds
... des copies des contrats et des photos des amants de midi. Qui ne reconnaîtra pas leurs visages si proches ? La fraîche Lili et son maître d’âge mûr. Les uns aimeront voir un vit dans une bouche qui l‘aspire, lèvres avancées, joues creuses et yeux révulsés.
D’autres voudront être à la place de cette tête grisonnante prisonnière des cuisses féminines, appuyée au ventre tordu de volupté et encadrée par les mains posées sur le dessus des cuisses. Ils rêveront d’odeurs de sexe, de liquide vaginal déposé sur le menton du gourmand, dégoulinant sur le drap ou essuyé dans les poils frisés à la porte de la fente.
D’ autres encore s’amuseront à décortiquer l’assaut de l’amant dans la position du missionnaire, nombreux seront ceux qui scruteront à la loupe la jonction des deux sexes ou la face de Lili au moment du ravage de l‘orgasme. Les plus imaginatifs verront monter et descendre les fesses poilues d’Henri, ou entendront le souffle de décompression de la possédée après chaque troisième pénétration. Il y a de quoi émoustiller tout le monde, ou rendre furieuses certaines personnes.
On sonne à la porte. Je ne réponds pas, je suis théoriquement absent. De plus, pour Lili, je compte pour du beurre : mou, tendre et malléable à merci. Je soulève un coin de rideau : Robert est en avance, il attendra le retour de Lili. Il regarde à droite, à gauche, gravit les marches, de nouveau sonne longuement, redescend sur le trottoir pour faire le guet, secoue la tête. Ah ! Il sourit lève la ...
... main, l’agite, son visage s’épanouit : Lili approche. Il avance vers elle, les bras au ciel, admiratif. Ils s’arrêtent devant l’escalier. Robert a l’air sombre. Ça discute, elle voudrait le persuader. Il n’a pas l’air d’accord. Qu’elle est belle, avec sa coiffure nouvelle et son tailleur tout neuf. Personne au resto du sexe ne la reconnaîtrait. Je l’admire alors que je devrais la détester. Toutes ces dépenses pour plaire à un autre. La porte s’ouvre sur une discussion vive :
- Ah ! Non, Lili, tu exagères. Tu reportes toujours à plus tard. Tu me fais gonfler les couilles à force d’attendre. Depuis une semaine je ne touche plus ma femme, j’accumule mes humeurs pour toi et tu es sans pitié. Je vais exploser dans mes frusques si tu recules encore. Tâte mon pantalon et tu comprendras mon désappointement et mon impatience. J’ai exceptionnellement quitté mon travail pour répondre à ton appel et tu veux me renvoyer à mardi ou à la saint Glinglin.
- Regarde il est presque seize heures. Mon patron passe me prendre à dix-sept heures. Nous allons devoir bâcler et je te laisserai un mauvais souvenir de notre relation. C‘est affreux, je ne suis pas un distributeur automatique, il ne suffit pas de m‘appuyer sur le clitoris pour lancer la machine à plaisir.. Il faut prendre son temps pour bien faire l’amour. N’oublie pas que je devrai me doucher pour chasser l’inévitable transpiration, puis me parfumer et me rhabiller avant l’arrivée de monsieur Henri. Je sors de chez la coiffeuse, je ne ...