1. Piégé par la fille du patron (2)


    Datte: 05/04/2020, Catégories: Trash, Auteur: Christine Hargensen, Source: Xstory

    ... rébarbative qu’elle était censée occuper au sein de la firme.
    
    — C’est pas tout ça, mais il faut réparer les dégâts. Lèche - moi tout ça, et applique - toi.
    
    L’ordre avait surpris Feodor, enivré par le parfum des pieds qui lui couvraient la totalité du visage.
    
    Sa langue commença à explorer les pieds dont il connaissait la géographie intime désormais. Le goût en était moins prononcé que la première fois au point que la tâche en devenait assez plaisante. Ses coups de langue résolus et portés avec précision donnaient entière satisfaction à Tatiana qui se détendit. Il sentit la tension des jambes se relâcher tandis que le staccato des touches du clavier se faisait discret.
    
    À seize heures, elle avait épuisé tout ce qu’internet pouvait lui apporter en termes de divertissements. Elle rangea ses affaires et demanda à son employé de l’accompagner.
    
    ***
    
    Debout devant l’imposant immeuble habillé de verre, le couple dégageait une impression d’étrangeté tant Tatiana et Feodor étaient dissemblables.
    
    Tatiana s’anima tandis qu’une jeune fille aux allures bourgeoises se dirigeait vers eux.
    
    Feodor apprit qu’il s’agissait de la sœur de Tatiana, plus précisément sa cadette d’un an. La donzelle était inscrite dans le lycée le plus huppé de la ville et se destinait certainement à une carrière prometteuse en tant qu’élément pistonné au sein de l’empire à papa.
    
    Il s’interrogeait. La sœurette était-elle au courant des relations particulières qui l’unissaient à Tatiana ?
    
    — ...
    ... C’est lui le larbin dont tu m’as parlé ?
    
    Encore une illusion perdue.
    
    — À ton avis ? Tu crois qu’il fait quoi à attendre là, comme un connard laqué ?
    
    Les deux sœurs s’esclaffèrent du même rire cristallin. L’objet de leurs quolibets ne partageait en rien leur bonne humeur et se demandait quelles proportions la catastrophe allait prendre.
    
    — Allez, à genoux, et montre-moi ce que tu sais faire avec la langue.
    
    Feodor considéra la jeune fille avec surprise.
    
    — Tu es sourd ou aussi con que tu en as l’air ? Je t’ai dit de te mettre à genoux.
    
    Un coup d’œil vers Tatiana dont le courroux commençait à pointer le convainquit d’obéir à la pimbêche dont la morgue augmenta d’un cran.
    
    — Lèches mes bottes, montre – leur à quel point tu es con.
    
    Le regard embarrassé de Feodor balaya les environs. La crainte d’apercevoir un visage familier dans le décor faisait naître une inquiétude sourde qui lui comprimait la gorge. Une boule d’angoisse dans l’estomac, il entama sa tâche avec minutie, dans l’espoir d’en finir au plus vite.
    
    Amusée, la brune Elena suivait avec attention le nettoyage de ses bottes. Dans sa position, Feodor pouvait les identifier comme un produit importé d’Italie, comme en attestait la marque du plus grand bottier de la péninsule.
    
    — Et applique-toi ou je t’oblige à me débotter et à me lécher les pieds devant tout le monde.
    
    — Tu sais parler aux hommes Elena, papa devrait te confier un poste au département ressources humaines.
    
    L’amertume qui lui ...