La Révélation de Sophie (4)
Datte: 04/04/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: blueyes, Source: Xstory
... vers lui tête baissée, en traînant des pieds, portée, comme à contre cœur, par une force qui la dépasse. Il s’attend donc à des atermoiements. Elle est en manque de repère, ne sait absolument pas comment gérer la découverte d’une sexualité aussi impétueuse. Il n’est donc pas surpris quand, la voix chevrotante, elle lui confesse ses appréhensions :
« Monsieur ?
— Quoi ma chérie ?
— Je suis malade ?
— Pourquoi tu dis ça ?
— Cela fait plusieurs fois dans la même journée que vous me…
— que je te branle ?
— je…
— Dis le !
— Monsieur, c’est dégoutant !
— Dis-le ou je te cravache la croupe !
— que… que…
— Dis le !
— Que… que vous me branlez.
— Oui et alors ?
— Et bien aussi souvent, c’est que je suis malade, perverse ?
— Pas du tout ma puce. Tu en as besoin.
— Mais… Aussi souvent… c’est…
— Une jeune fille en bonne santé peut sans problème enchaîner dans la même journée une dizaine de branlées. Tu n’as pas idée de cette puissance enfouie en toi. Mais ne t’inquiète pas, nous allons la révéler. Tu n’en es qu’au tout début de ton éducation.
— Mais… Je…
— Tu es loin d’avoir épuisée ton potentiel orgasmique, ma chérie. A chaque fois tu franchiras une nouvelle étape vers la délivrance. Cet après-midi, je vais t’aider à déclencher plusieurs orgasmes à la suite… Oui, tu as bien entendu, plusieurs orgasmes d’affilés. »
Il a ouvert la porte d’entrée de l’immeuble.
« Allez ! Entre ma puce. Obéis ! »
Elle est à sa merci, dans ...
... la pénombre du couloir. Pour renforcer encore son emprise, il sort de sa poche son petit « cadeau ». Une boule rouge encastrée dans une lanière de cuir. Elle reste interloquée, ne comprend pas. Il explique :
« Je suis obligé de te bâillonner pendant la branlée. Certes, l’immeuble est inoccupé, cependant, tu gueules tellement fort quand tu jouis que tu risques d’ameuter tout le quartier.
— Mais… Monsieur…
— Tu as envie que l’on t’entende à un kilomètre à la ronde couiner comme une truie ? »
Mortifiée, elle accepte l’humiliation supplémentaire.
« Ouvre la bouche ! ».
Tout en réglant la longueur de lanière en cuir, il cale délicatement la boule en latex entre les lèvres de la jeune fille. Il veille à ne pas trop fortement enserrer la tête de la soumise mais, pour la museler efficacement, la tension doit quand même être suffisante. Il ajuste encore le harnachement, puis, fiers de lui, contemple le résultat. La boule, dont la couleur rouge vif offre un parfait contraste avec l’ambre langoureux des yeux magnifiques, force la sensualité de la bouche ; les babines sont retroussées en une ravissante grimace obscène qui tire sur le délicieux arrondi des joues rosées par la honte, et, les quenottes blanches, que l’on croirait prêtent à mordre bestialement dans le bâillon en latex, aiguisent le désir carnivore du mâle en rut ; enfin, pour parachever l’équivoque bondage, Phil entrevoit, à l’arrière-plan de l’antre buccal obstruée, gardienne du palais inviolé, la langue ...