Je t'écris une lettre
Datte: 01/04/2020,
Catégories:
f,
couple,
cérébral,
revede,
tutu,
lettre,
amourpass,
Masturbation
Auteur: La Fée Bleue, Source: Revebebe
... merveilleusement de ta langue, noyée d’excitation et lorsque mon index l’effleure, elle durcit encore davantage. Je te désire si follement que mon intimité devient presque douloureuse. Je me fais l’amour seule, mais en pensant à toi lorsque tu honores mon ventre de ta semence.
Enserrant mon clitoris entre mes doigts, je le titille nostalgiquement comme le feraient tes lèvres. Puis je presse ma paume toute entière contre lui, sans merci, pour le rudoyer, pour le faire souffrir de tout cet amour qu’il réclame, pour le punir. Il n’a pas à être si vorace, il n’a pas à me demander de souiller mes phalanges par l’humidité de mon désir, il mérite sa correction. Je me fais un peu mal et j’aime ça. J’outrage ma vulnérabilité en l’humiliant de mes gestes brutaux. J’accélère de plus en plus la rotation sur ce bourgeon gonflé devenu très sensible au moindre frottement. Mon bassin se cabre de plaisir, toute mon intimité perle entre mes jambes que j’écarte comme si je devais te recevoir. Je suis si mouillée de ton souvenir.
Durant quelques instants j’ai oublié que mes voisins, eux aussi, se livrent à cette sublime occupation au-dessus de moi. Mais subitement j’entends l’épouse crier son bonheur de femme comblée. Elle hurle son orgasme de belle façon et dans mes reins, je sens la jouissance qui me foudroie. Une contorsion me retourne presque sur le côté, comme si mon corps avait été soulevé par le plaisir. Un bien-être infini m’anesthésie. J’éteins la télévision et je m’endors ...
... sereinement en pensant au flou de tes yeux lorsque toi aussi tu as joui. Tu me manques.
Toute la nuit je rêve de toi. Au matin naissant, je me retourne sur ce canapé, touchée par les premières lueurs qui filtrent dans la pièce à travers la fenêtre. Je ne me suis pas réveillée de la nuit, je n’ai pas bougé de ma couchette de fortune. Allongée, ta présence me manque tellement, mon amant absent, le besoin de toi est toujours aussi intense. Les premières heures du jour secouent les plis sombres de la nuit ravivant aussi mon appétit de toi. Je ne me sens pas rassasiée, parce que ce que je fais seule n’a pas la même saveur, ni la même joie que ce que je partage avec toi. Toi seul m’assouvis. La vaillance de ta virilité me revient comme un frémissement qui me donne la chair de poule. Veux-tu vivre avec moi les images venues dans les songes qui m’ont emmenée près de ta peau ?
Nous étions là, toi et moi, silencieux, débordants de tendresse. Tu te tenais collé contre moi qui du regard suppliais tes caresses. Ils sont exquis les délices de l’amour au réveil, quand l’être est encore tiède de son sommeil. Je me suis étendue sur le ventre, toute habillée. Minutieusement, tu as laissé courir tes mains sur mon dos et sur mes fesses, en traçant chaque courbe. La lenteur de tes actes m’électrisait. Enfin un doigt s’est perdu entre mes jambes, trouvant le tissu de mon pantalon déjà un peu humide du trouble de toi. Ton souffle dans ma nuque, tu t’es allongé sur moi, pour embrasser mes oreilles, ...