Je t'écris une lettre
Datte: 01/04/2020,
Catégories:
f,
couple,
cérébral,
revede,
tutu,
lettre,
amourpass,
Masturbation
Auteur: La Fée Bleue, Source: Revebebe
Abandonnée de toi, je ne cesse d’avoir besoin de tes caresses. Comment me satisfaire dans ma solitude ? Par mes mots, par la pensée, je te rejoins. Laisse-moi te raconter ce que je fais quand tu n’es pas là.
Ce soir, la télévision diffuse un programme sur une terre salée en Bolivie, où vivent des hommes et des femmes, dans la grande exigence de la nature. Le reportage est fascinant, les images m’emportent auprès d’eux, si loin de ma vie et je saisis toute la dimension de nos privilèges.
Au milieu des commentaires, un bruit régulier se fait entendre provenant de l’appartement du dessus. D’abord je n’y prête pas attention, absorbée par la narration des difficultés que connaissent ces hommes pour survivre et la philosophie de vie qu’ils ont, par force, dû développer. Soudain, deux ou trois coups plus forts, plus intenses surprennent mon attention. Puis, à nouveau, ils frappent un rythme plus discret. Je me souviens rapidement que là, juste au-dessus du plafond de mon salon, c’est la chambre à coucher de mes voisins. Le reportage perd tout son attrait et je me concentre sur ce chahut des plus intéressants… Mes voisins font l’amour, et je me réjouis pour eux.
Je n’entends plus rien de ce que raconte la télévision, mes oreilles sont captives de leurs ébats. Les assauts du mari, lui que je croise régulièrement dans l’escalier, lui si séduisant, font des à-coups irréguliers et les pieds du lit tapent au sol, me faisant bienheureusement profiter de leur sensualité. Je les ...
... envie… Je laisse aller mon imagination et tente de visualiser la position qu’ils pratiquent et peut bien faire tant de vacarme. Je l’imagine, elle, à quatre pattes, offrant sa croupe soumise et lui à genoux derrière elle, profondément en elle, lui infligeant la puissance de son membre excité et redoutable de passion.
Et soudain, j’ai le désir de toi sur moi. Soudain, le souvenir de toi en moi fait battre mon cœur, j’ai l’impression de te sentir encore un peu. La sensation de ton sexe jaillissant comme un empereur victorieux dans ma caverne me cause une émotion qui me fait monter des larmes. Un feu s’installe en moi. Je me souviens de ton effort pour te retenir, la dernière fois, et toute cette tendresse qui m’est venue quand j’ai mesuré ta difficulté. Je me souviens à quel point je me sens pleine de toi, pleine de ta force quand tu me pénètres, quand ma fente t’appartient. Dans le flot de ces pensées, mon ardeur s’est embrasée et je n’ai aucune envie de me raisonner. Les gémissements de ma voisine s’approchant de l’extase me torturent de désir et ne m’encouragent d’ailleurs pas à la sagesse. Pourquoi n’es-tu pas là ? Pourquoi ne viens-tu pas me combler par ton magnifique pénis, conquérant de tous mes soupirs. L’enfièvrement me tient, alors je me représente ton corps nu près du mien et je cède à la tentation de me donner du plaisir.
Ma main descend sur mon ventre, se glisse dans ma culotte et mes muscles se tendent. Je trouve la petite rose que d’ordinaire tu malmènes si ...