Vision d'un futur heureusement improbable... - Histoires de Sexe

Vision d'un futur heureusement improbable...

... que j’ai envie de faire.

Elle s’est retournée et reste figée devant lui, semblant se poser d’innombrables questions. À ce moment, Patrick ne se doute pas une seule seconde de ce qui peut se passer dans la tête de la jeune femme.

— J’ai lu vos textes et d’autres parus sur ce site. C’est souvent très mauvais, surtout les vôtres d’ailleurs, mais parfois, ça fait rêver.
— Rêver ? Seulement rêver ? lui demande-t-il intrigué par le tour que prend l’interrogatoire.
— Pas seulement non, bien sûr. Et je me suis posé des questions.
— Quel genre de questions ?
— De savoir ce que ça faisait de vivre une sexualité libre, comme avant.
— Ce n’est pas à moi qu’il faut le demander.
— Ah bon ?
— Bien sûr. Pourquoi croyez-vous que j’écris ?
— Je ne sais pas.
— Pour vivre des fantasmes, pour rêver. Pas pour y raconter la réalité. La réalité est toute autre, croyez-moi !
— Vous voulez me faire croire que les auteurs de ce site ne faisaient qu’y évacuer leurs frustrations ?
— Je ne sais pas, mais pour certains, et moi sûrement, oui, bien sûr.
— Je ne voyais pas ça comme ça.

La jeune femme s’est assise sur le bureau. Elle a l’air perturbée. Patrick se demande ce qui se passe, et commence à espérer qu’elle sera clémente avec lui.

— Vous m’avez parlé de mon mari. Je ne suis pas mariée.
— Ce n’est pas grave, vous trouverez bien.
— Dans ma position, vous savez ce que cela veut dire aujourd’hui ?
— Euh, non.
— Que je ne peux pas avoir de relations sexuelles avec un homme ...

... tant que je ne serai pas mariée. Sinon, je cours le risque de perdre mon travail.
— Ah.

Heureusement qu’il est assis, car il n’en revient pas de voir cette femme, commissaire de police lui parler ainsi.

— J’en ai marre. Vous aviez raison tout à l’heure. Ces lois sont stupides. J’en peux plus.
— Vous savez ce qu’il vous reste à faire alors.
— Oui.

Elle lui a répondu avec un air décidé, sûre d’elle. C’est toujours sûre d’elle, qu’elle s’approche de lui, sortant une clé de sa poche.

Ça y est, elle se décide à le relâcher se dit enfin l’homme, pressé d’en finir avec cette histoire et de rentrer retrouver sa famille.

Il s’étonne quand elle sort une autre paire de menottes de son autre poche. Un instant plus tard, il se retrouve avec la main gauche elle aussi menottée au radiateur, dans une position particulièrement inconfortable.

— Qu’est-ce que vous faites ???
— Je vis ! Enfin. Je fais ce que je veux !

Et l’instant d’après elle se jette sur le pantalon de l’homme. Elle le défait et le lui baisse en même temps que son slip.

— Vous êtes folle ! Arrêtez ça. Si on nous voit, vous irez en prison vous aussi.
— Quelle importance !

Et elle embouche aussitôt le sexe de Patrick qui à son grand étonnement commence déjà à bander.

Est-ce la dangerosité de la situation, mais il lui semble qu’il a une érection plus forte que la normale.

La jeune femme est maladroite, mais la fellation est agréable. Malgré tout, il n’oublie ni où ils sont, ni qui elle est.

— ...