À l'ombre de ses ailes (1)
Datte: 31/03/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... sous le tissu pourtant encore présent. Tout en elles deux palpitait et devenait émotion à l’état pur. Les lèvres allant de petits bécots à des réunions ventouses, où s’aventuraient des langues gourmandes, exploratrices de palais des mille et une saveurs. Claude se perdait déjà dans une approche aphrodisiaque de ces doux mélanges.
Pour Catherine, les choses étaient aussi subtiles, simples et efficaces. Ses longues mains fines avaient sans discontinuer découvert le cou gracile et le délicat grain d’une peau ambrée par un soleil d’été. L’impression que ses lèvres qui maintenant s’insinuaient sur une nuque dont les cheveux masquaient la majeure partie, lui électrisaient le ventre. Elle se frottait toute vêtue sur cette femme hospitalière au possible. Et l’autre sous elle, râlait, féline en diable. Mais la rousse allait encore doucement, peur d’effaroucher cette nouvelle entrée dans sa vie, peur de voir fuir sous des caresses trop précises la vestale brune.
Quand sut-elle que Claude ne s’offusquerait plus de cette intrusion sur son corps ? Quand décida-t-elle qu’il était temps pour elle de voir d’autres paysages de cette nana qui vibrait au diapason de ses propres envies ? Lorsque de ses petites dents acérées elle lui mordilla le lobe d’une oreille aux délicates arabesques, ou lorsque ses seins en se trémoussant, fricotèrent avec ceux de la brune ? Quelle importance ? Mais elle ne pouvait que se poser des questions, qui bien sûr, ne trouveraient aucune réponse, sauf dans un ...
... déshabillage lent et cependant vertigineux. Voir et savoir, un leitmotiv impérieux !
Les deux mains de l’invitée venaient de faire remonter par-dessus les épaules, le bas de cette nuisette couleur chocolat qui glissait sans bruit. La rousse releva la tête un instant, roulant sur le côté, seulement pour admirer ce qu’elle venait de mettre à nu. Et les yeux qui coulaient sur ce corps aux méandres veloutés renforçaient les attentes de son ventre. Aucune des deux ne parlait, la peur peut-être de briser le charme, la magie de l’instant présent. Puis la main qui tenait toujours la nuque de la belle dénudée coula vers une poitrine offerte qui se soulevait au rythme d’une respiration saccadée.
Et les doigts se refermèrent sur un sein rond, ferme qui palpitait sous la paume de la main de Catherine. La bouche de la rousse aussi s’approcha, recherchant cette pointe sombre que ses lèvres s’empressèrent d’envelopper dans un baiser indécent. L’aspiration, venue du plus profond de la gorge, fit entrer le téton entre les dents qui sans vraiment mordre, s’en saisirent pour le déguster. Et la brune dans un mouvement reflexe entoura de ses deux bras la tête de cette femme qui osait. Parallèlement à cette succion diabolique, le ventre lisse et plat de la brune se creusait d’une sorte de spasme incontrôlable.
— Tu aimes ce que je te fais ?
— … !
Les mots venaient de claquer dans le silence et le calme de l’endroit. Aucune réponse ! Juste la bouche de Claude qui se tordait sous un ...