Collègues et voyages
Datte: 30/03/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
rousseurs,
couple,
extracon,
Collègues / Travail
hotel,
hdomine,
noculotte,
facial,
Oral
fgode,
fist,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
totalsexe,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... cheveux.
Anne entre. La pièce est vide. Bernard est sous la douche. Elle regarde le désordre. Il est particulièrement éloquent. Il n’y a aucun doute possible : pendant qu’elle dormait, ce salopard en a profité pour s’envoyer en l’air avec la réceptionniste. Elle en est assez irritée. Quand Bernard revient dans la chambre, elle lui dit aigrement :
— Je vois que tu ne t’es pas ennuyé avec la rouquine.
Il la regarde, étonné.
— Ne fais pas l’innocent ! Je l’ai vue sortir et il suffit de voir l’état du lit tu ne me feras pas croire que vous avez joué au scrabble.
— Mais tu es en train de me faire une scène.
— Tu profites de ce que je dors pour aller draguer cette haridelle rousse.
— D’abord ce n’est pas moi qui l’ai draguée et avoue que tu es plutôt mal placée pour jouer les possessives. C’est gonflé de la part de quelqu’un dont le mari est à des milliers de kilomètres et qui depuis une semaine se fait tringler toutes les nuits par un collègue qui la soupçonne fort d’avoir planifié ce voyage dans un but pas seulement professionnel.
— Que j’ai planifié ?
— Allez, sois honnête.
— Euh… Eh bien… C’est à moitié vrai. Au début, je n’y avais pas pensé, mais quand Valériane m’a parlé du coût avec l’équipe que je prévoyais, j’ai réfléchi à ce que tu m’avais dit sur les déplacements avec des équipes plus restreintes et c’est en pensant à équipe restreinte que m’est venue l’idée que le séjour canadien avec toi serait plus… attrayant.
— Et l’est-il ?
— Oh oui !
— Alors ...
... c’est fini, cette humeur maussade ?
— Oui.
Et pour le lui prouver, elle l’embrasse et l’entraîne dans sa chambre. Elle ne tient pas à baiser dans les mêmes draps que la rouquine. Madame peut constater que la nuit n’a aucunement consumé la vigueur de son amant. Sur le coup de 13 h, il propose d’aller se sustenter. D’en entendre parler, Anne se rend compte qu’elle meurt de faim. Cela fait au moins vingt-quatre heures qu’elle n’a rien mangé. Elle accepte donc avec enthousiasme. En passant devant la réception pour se rendre au restaurant, elle ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil venimeux à Lucie.
Cette dernière est arrivée en courant à son poste. Son amie Martine l’y attend. Elle lui laisse le temps de reprendre son souffle :
— Bonjour, Martine, as-tu passé une bonne nuit ?
— Oui, et toi ?
— Moi aussi.
— Pourtant tu as les yeux cernés.
— Ah ?
— Oui, je ne doute pas que tu as passé une bonne nuit, mais pas à dormir. Tu as la même tête que la Française. Mêmes causes, mêmes effets. Tu aurais dû te montrer plus discrète. Tout le monde en parle. Annie t’a vue entrer dans la chambre du français et peu après elle t’a entendue. Alors, raconte-moi comment c’était ? Aussi bien qu’on le suppose ?
Lucie pique un fard et bredouille :
— Tout le monde le sait ?
— Ben oui. Annie était trop contente de pouvoir cancaner et tu te doutes que c’est le genre de chose qui se répand très vite. Ce n’est pas un drame, la semaine prochaine on en parlera plus. Bon alors, dis-moi ...