Les démons de Noémie II : La traque (1) - Histoires de Sexe

Les démons de Noémie II : La traque (1)

... dévisagea avec surprise. Il n’était apparemment pas au courant. Son oncle aurait-il manigancé tout ça ? Non, il ne pouvait pas savoir pour Soukhov, leur rencontre avait été fortuite. La jeune femme était perdue.

— "Qui c’est ?", cria une voix dans la maison.

— "C’est ma meuf, les mecs !", dit Kévin en regardant Noémie droit dans les yeux.

— "Oh non...", fit-elle.

— "Oh que si...", rétorqua le gamin avec un rictus pervers.

Soumise à nouveau, son "trouble" - comme elle appelait ce soudain désir incontrôlable - au maximum, elle suivit le jeune garçon à travers la maison. Ils passèrent rapidement le couloir étroit, aux murs blancs, pour se diriger vers une porte ouverte. Sa chambre : un lit contre le mur du fond, en face de l’entrée ; à gauche un bureau avec des livres d’école empilés ; des affaires en vrac au sol, une armoire de bois clair ouverte avec des vêtements en boule à droite de la porte ; une fenêtre donnant directement sur un chemin entre le muret et la maison des voisins. Sur les murs, des posters de groupes et de voitures servaient de décoration. La pièce était spacieuse sans être immense.

A l’intérieur, trois jeunes garçons, à peine majeurs, les regardèrent entrer. Leurs yeux étaient écarquillés, ils avaient l’air dubitatif. Noémie les observa : un jeune très mince avec d’énormes lunettes grossissant ses yeux globuleux, les cheveux roux et courts, portant un t-shirt gris et un short rouge ; un petit très enveloppé, brun, plein d’acné, dans une ...

... chemisette blanche et un pantacourt beige ; le dernier, plus petit que les autres, très fin, blond, un très long nez, le visage constellé de boutons, en débardeur et short noir. Ils étaient tous assis sur la moquette grise qui couvrait le sol.

La couette blanche du lit, en désordre, arborait des voitures de courses en motifs. Il y avait deux gros coussins assortis à terre. Kévin avança en poussant Noémie en avant. Il se mit juste à côté d’elle. La jeune femme, sous emprise, ne dit rien. Mais dans sa tête, les idées se bousculaient. Elle chercha à faire une très rapide analyse avant que la situation ne dégénéra. Qui l’avait conduite ici et dans quel but ? Elle songea rapidement à un test, ou qu’Olivier avait fini par tout balancer...

— "Elle, c’est Noémie, et eux, c’est...", commença le neveu de Vigouroux.

— "Mec, tu nous prends pour des cons, c’est pas ta meuf, elle", dit le petit rouquin.

— "Ah ouais, Léo ?"

— "Mais oui ! Elle est trop âgée et trop... euh...", renchérit le binoclard.

— "Canon ? Bonne ? C’est ce que tu veux dire, Enzo ?"

— "Euh oui...", répondit-il en rougissant.

— "C’est ce que tu penses aussi, Benjamin ?"

Ce dernier ne répondit pas et fit juste un signe de tête. Kévin, pour toute réponse, s’approcha de la belle philippine, qui les dépassait tous d’une tête, et l’embrassa goulûment. Il dégrafa un peu la chemise et passa sa main pour venir caresser fermement les seins au travers du soutien-gorge. De l’autre, il empoigna les fesses ...