1. Fratrie "de Wintzt" (6)


    Datte: 27/03/2020, Catégories: Gay Auteur: Calinchaud, Source: Xstory

    ... est d’accord... Et je suis si fier de l’amour que tu lui portes.
    
    — Merci Papa.
    
    — Au fait, tu ne le sais peut-être pas, mais Matthieu s’est marié, et un nouveau garçon va arriver dans la famille... La succession est là... Vivez heureux... Appelle Paul.
    
    C’est en larmes que je suis remonté dans ma chambre, et après quelques instants pour me remettre de tous ces événements, j’ai saisi fébrilement mon téléphone...
    
    — Paul, mon Amour... Viens me rejoindre en Lorraine, dès que tu peux...
    
    J’étais en larmes.
    
    — Ça se passe mal ? Chéri, tu m’inquiètes... Je connais Papa...
    
    — Viens mon Amour, le plus vite que tu peux.
    
    — J’ai peur mon Cœur... Il t’a fait du mal ?
    
    — Non, c’est pas ça, loin de là, mais j’ai besoin de toi.
    
    — Pourquoi, c’est si grave que ça ?
    
    — Oui et non, mais on a besoin de toi pour prendre une décision... Importante.
    
    — Tu ne veux pas m’en dire davantage ?
    
    — Non... Viens mon Être, mon Dieu... On t’attend... Tous... Matthieu va arriver aussi, Papa lui a demandé.
    
    — Je prends le premier avion et j’arrive...
    
    — Dis-moi où tu atterris et je viens te chercher... Je ne t’aime pas... Je t’adore... !!!
    
    Il a raccroché et 20mn après, j’avais ...
    ... un SMS de lui... Arrivée dans 3 heures à Strasbourg...
    
    J’ai pris la voiture de mon père et direction Enzheim où il me tardait de me jeter dans les bras de mon frère sans trop savoir comment j’allais lui expliquer l’évolution de la situation, malgré toutes les pensées qui avaient bouleversé mon esprit pendant le trajet.
    
    J’ai fondu sur lui dès son arrivée, me repaissant de son corps d’homme, de son odeur de mâle, le couvrant de baisers, mes joues brûlées par sa barbe piquante. Son membre avait pris toute son ampleur et appuyait sur mon ventre dans une position indécente que beaucoup de voyageurs n’avaient pu ignorer...
    
    Je m’en foutais pas mal... Paul, mon Paul était là et me donnait toute sa sérénité, sa force... Je la sentais à travers tous les pores de sa peau... Mon Mâle... !!!
    
    Difficilement, nous nous sommes éloignés l’un de l’autre et avons rejoint la voiture au Parking... Bien sûr, c’était l’homme, alors il a pris les clefs de mes mains et s’est mis au volant...
    
    — Alors ?
    
    — Alors, tu verras bien.
    
    Et il a pris la route vers la demeure familiale, avec une certaine angoisse, mais quand même rassuré par les câlins que je lui prodiguais pendant le trajet... 
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