Une éducation particulière (2)
Datte: 25/03/2020,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: raph&clem, Source: Xstory
... cassure et l’irruption soudaine et parfaitement nouvelle d’une sexualité inconcevable dans l’esprit d’une mère. Dans sa stupeur, la première réaction de Raphaëlle fut d’imputer ce trop-plein déversé sur le sol à un scandaleux désir incestueux de la part du fils devant le corps dévoilé d’une mère insouciante.
Bientôt, la rationalité rassurante de l’entendement humain étouffa cette première supposition, qui lui sembla parfaitement grotesque, et d’autres explications bien plus probables se présentèrent dans sa tête :
— Mais comme t’es bête ma pauvre fille, c’est tout bonnement impossible. Après tout, c’est juste un grand garçon maintenant, presque un homme, et c’est normal à son âge de découvrir la chose. Oui… c’est ça, il a simplement dû se faire du bien dans sa chambre et laissé échapper une goutte sur le chemin des toilettes… oui c’est ça… c’est simplement en voulant se nettoyer qu’il aura fait tomber par inadvertance cette petite goutte trop pressée.
Maintenant bien rassérénée par cette explication, Raphaëlle s’entendit penser et s’étonna du naturel avec lequel son esprit évoquait la honteuse activité masturbatoire de son fils. Cette reprise d’elle-même, cette mise en abyme (comme dirait notre mercenaire du freudisme bon marché), provoqua une nouvelle réaction inattendue : le constat de la facilité d’évocation de la branlette de Clément se déplaça physiquement de la tête au ventre où une chaleur coupable s’alluma.
Le gonflement de son sexe, interrompu ...
... précédemment par le bruit, se manifesta une nouvelle fois. « Mais c’est affreux, c’est mal… qu’est-ce qui m’arrive ? ». Ces objections, loin de calmer son excitation gluante, réchauffèrent encore davantage son intimité velue. Alors, son esprit s’éteignit de nouveau, ou, plus exactement, il prit un autre chemin et l’apparition de mains inconnues et sans propriétaire durant le bain se changea brusquement en une illustration précise du corps élancé de Clément – dont les mains s’agitaient sur un membre dressé. Tandis que les doigts de Raphaëlle reprenaient tous seuls leur manège de la salle de bain, leur propriétaire se redressa soudain en interrompant toute l’entreprise. L’esprit de cette mère n’avait pas du tout quitté son état extatique mais il faisait face à deux insatisfactions insurmontables : d’abord, Raphaëlle ne pouvait convoquer une image précise de ce membre inconnu depuis plusieurs années ; bien sûr, elle avait vu et même tenu entre ses doigts le sexe enfant de Clément dans une simple perspective hygiéniste, mais l’ignorance actuelle des proportions de la chose empêchait l’esquisse d’une image stable et la bite de son fils passait alternativement du petit cornichon arrogant à l’énorme concombre disproportionné ; ensuite, et c’est peut-être ce qui l’inquiéta et l’émut davantage, elle se figurait son garçon – comme tous les garçons de 18 ans qui évoluent dans une société permissive et de nature hautement pornographique –, faire son affaire devant un quelconque support numérique ...