Ecole de commerce - Histoires de Sexe

Ecole de commerce

... un moment, Alain propose :

— Il fait beau, nous pourrions nous baigner, l’eau de la piscine doit être idéale.

Tout le monde se dirige vers l’arrière de la maison. Cet équipement n’existait pas lors de la dernière visite de Brigitte. La piscine a dû être installée pour Alain.

Brigitte et Sophie, assise au bord du bassin discutent comme deux vieilles amies. Alain nage un moment puis ressort, passe derrière les deux femmes. Son regard s’attarde sur elles, il se sèche et se retire, son départ surprenant les a intéressées. Mais cela leur permet de discuter plus librement. Le soir, ils ont pris le repas à l’extérieur, la température étant particulièrement clémente. Après avoir bu le café, ils se sont installés tous les quatre dans les transats.

— Alors, dit Thierry, tu es content ? Maintenant tu as tout réussi, tu dois être heureux.
— En effet, pour moi c’est le bonheur complet, surtout quand nous sommes réunis entre nous, tous les quatre, avec les personnes que j’aime le plus au monde.
— Je suis heureuse que tu considères Brigitte comme parmi ceux qui te sont chers, lui dit Sophie.
— C’est normal que je te considère comme très proche, Brigitte, n’est-ce pas ?
— C’est bien, mais je ne comprends pas pourquoi tu te permets de la tutoyer, fait remarquer Thierry.
— Est-ce qu’on ne doit pas tutoyer sa mère ? Oh, personne n’a parlé, elle vous avait sûrement promis de ne rien dire et elle a tenu parole. Mais il ne faut pas me prendre pour un imbécile. D’abord j’ai ...

... été envoyé dans son agence, par hasard. Puis aujourd’hui, à midi, le coup de fil l’a décidée instantanément. Pour quelqu’un qui ne vous connaît pas ! Votre réception sur le perron était un peu trop chaleureuse. Puis lorsque je l’ai amenée à sa chambre, elle a allumé la lumière, sans chercher l’interrupteur, et Dieu sait s’il est difficile à dénicher. Elle est allée à l’armoire, l’a ouverte sans faire grincer le battant gauche, car elle l’a soulevé afin qu’il ne crisse pas : comment connaissait-elle cette particularité ? Puis je me souviens que grand-mère me disait toujours qu’elle pensait ne jamais avoir de petits-enfants car elle croyait maman stérile. Heureusement, elle avait tellement prié que Dieu avait fait un miracle. Et puis à la piscine, j’ai vu le petit poisson. Tu sais, papa, la tache que j’ai au bas du dos, près de la colonne vertébrale et dont tu me disais que c’était un petit poisson. Eh bien, coïncidence : Brigitte a le même au même endroit. C’est ce qui m’a confirmé dans ma conviction.

Les trois adultes sont restés silencieux après cette diatribe. Puis Thierry a parlé.

— Tu as raison, Brigitte est bien ta mère biologique. Nous ne pouvions avoir d’enfant, alors nous avons trouvé une jeune fille qui a accepté de nous en faire un, puis s’est effacée. Elle a été d’une discrétion absolue. J’imagine le choc qu’elle a dû avoir lorsque tu t’es présentée à elle. Mais nous avons fait cela pour lui montrer que son fils était bien vivant et heureux. Nous désirions ...