1. Dialogues d'ici et d'ailleurs


    Datte: 01/04/2018, Catégories: f, fh, Oral fsodo, nonéro, Humour policier, Auteur: Jielel, Source: Revebebe

    ... que je fréquente les églises. Non, il n’a pas senti l’incision que je lui faisais avec le morceau de lame de rasoir implanté entre mes dents.
    — Pourtant ça doit faire mal !
    — Pas si c’est fait sur le prépuce, et puis n’oubliez pas qu’il avait la tête et les mains ailleurs.
    — En tout cas c’est efficace, d’après son médecin, il est en route pour la morgue. Et pour le Docteur, vous avez une explication ?
    — Vous y croyez, vous, à son suicide ? Tout ce que je sais c’est qu’il avait « engagé » une autre de ses clientes pour le même boulot. Il m’avait demandé des conseils sur la façon de lui présenter la chose. C’est tout ce que je sais. Mais ce qui lui est arrivé ne m’étonne pas, à force de côtoyer des assassins haut placés et prudents, on devient indésirable…
    — Mais pourquoi racontez-vous tout ça maintenant ?
    — Il me reste peut-être un peu d’une honnête femme qui aimerait que tous ceux qui tuent paient. Ou alors, comme je vous l’ai dit, je parle pour avoir quelqu’un qui m’écoute à côté de moi.
    — Vous avez quand même presque trois morts sur la conscience. Il y a de quoi vous condamner à mort.
    — Avec la lenteur de la justice ce sera une condamnation par défaut. Mon bourreau a déjà fait son œuvre.
    — Quand même c’est difficile à avaler.
    — Vous savez, je n’avais rien à perdre et surtout vous devez comprendre que c’est un vrai homme, un vrai grand amour, l’homme de ma vie, qui m’a poussée dans le gouffre avant de s’enfuir la queue entre les jambes. Lui il m’a tuée par amour ...
    ... et pour se vider les couilles, c’est pas très brillant.
    — Une sorte de vengeance contre les hommes ?
    — Pas vraiment. Une fuite en avant ? L’envie de partager une souffrance ? Ou plus simplement l’appât du gain pour pouvoir réaliser un vieux rêve de petite fille : une nuit à Monaco, près du Prince, dans un hôtel très chic… Risible, non ? Folie pure.
    — Excusez-moi mais combien de temps vous reste-t-il ?
    — Une ou deux. Une ou deux secondes, une ou deux semaines ou une ou deux perfusions. Pas plus. Le Sida tue.
    — Mais de là à l’utiliser pour tuer les autres…
    — Au moins je n’ai pas joué à l’hypocrite comme l’homme de ma mort. Je l’aimais, il m’aimait, il se savait malade mais a préféré me tuer plutôt que de m’en parler et que de mettre un caoutchouc sur son noble sexe…
    — Je peux faire quelque chose pour vous ? Des cigarettes ?
    — La dernière ? Non merci, et vous ? Une dernière pipe ?
    — Euh, non merci. Au revoir. Je dois y aller.
    — Adieu.
    
    * Pas de quoi se faire une branlette… *
    
    — Bonjour mademoiselle, asseyez-vous.
    — Bonjour. Merci.
    — Bon, que savez-vous faire ?
    — Tout.
    — Vous pouvez développer ?
    — Ben tout quoi… Branlette, pipes, pénétrations dans toutes les positions, l’amour avec des filles, tout quoi.
    — Parfait, vous pouvez me faire une petite démonstration ?
    — Je vous fais une pipe ?
    — Non, commençons par une séance de masturbation. Vous pouvez vous caresser un peu, que je voie ?
    — Bien sûr. Je me déshabille ?
    — Oui, posez tout sur le divan.
    — Je peux ...
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