Dialogues d'ici et d'ailleurs
Datte: 01/04/2018,
Catégories:
f,
fh,
Oral
fsodo,
nonéro,
Humour
policier,
Auteur: Jielel, Source: Revebebe
... m’arrangeait bien, ça l’excitait encore plus. Le chou, il voulait même me faire des mamours soit disant pour m’aider. Mais je refusais systématiquement, des fois que ça marche. Je reste quand même une femme avec un cœur et un entrejambe. Il était tellement amoureux qu’il a vite fait de m’engager comme secrétaire particulière. Là, c’était facile, avec une jupe flottante et moins que le minimum en dessous, on faisait l’amour tous les jours. Je lui ai fait découvrir ce que sa bourgeoise de femme ne lui avait jamais offert. Ça vous va comme détails ou vous en voulez des plus croustillants, comme la couleur de mes porte-jarretelles, mes positions favorites ou la taille de son pénis ?
— … Continuez s’il vous plaît.
— Notre vie de couple illégitime a duré trois mois de cachettes en cachettes, histoire que madame ne sache rien. S’il avait su, le pauvre.
— Comment saviez-vous que sa femme était la commanditaire ?
— Pure intuition féminine. Je savais tout de lui, sur l’oreiller on a toutes les confidences d’un homme, même si l’oreiller est remplacé par une machine à écrire ou un appui-tête de voiture.
— Et quand avez-vous su que votre mission était terminée ?
— C’est le Docteur qui m’a dit que c’était fini. Il se basait sur mes récits détaillés, sur ses fameuses statistiques et surtout sur les prélèvements qu’il faisait. Tout ça c’est scientifique. Moi, j’ai su que c’était fait quand j’ai reçu le solde de mes gages.
— Des remords ?
— Je n’ai eu aucune nouvelle de lui, je suis ...
... partie comme un fantôme. Je lui avais quand même donné quelques instants de bonheur, l’illusion d’être désirable et moi je me suis offerte des vacances de rêve, comme jamais j’en avais eues dans ma petite vie de femme trop honnête.
— Vous savez que sa femme, trop impatiente, lui a fait un procès pour adultère ? Elle a ainsi pu partir avec son amant en attendant l’héritage pendant que lui mourait, et pas seulement de remords.
— Arrêtez, je vais pleurer.
— Et le suivant ?
— Les vacances ça coûte cher ! Et puis le Docteur m’a recontactée. Je n’ai pas refusé.
— Un verre d’eau ?
— Merci. Le deuxième ? Pas mal, beau mec, riche, politicien en vue, trop parfait pour ne pas attirer les jalousies. J’ai cru que je n’y arriverais pas. Je me suis présentée comme une militante fervente et libre, prête à tout pour défendre ses idées, prête à lever tous les tabous. Mais l’homme public a gardé le dessus, il m’a simplement présentée à son meilleur ami et bras droit. Il m’a laissée ainsi pendant quelques temps à admirer sa façade, puis un jour elle s’est écroulée. Son cher bras droit est venu me voir, me disant que son cher patron et non moins ami, voulait absolument me voir pour me confier une mission de la plus haute importance, demandant la plus grande discrétion. J’avais rendez-vous dans un restaurant de province et le cher ami me conseilla même de mettre en évidence mes atouts, son cher patron aimant tellement les beautés féminines. J’entrais dans le monde des faux-culs, j’étais dans ...