1. Le footing, un plaisir solitaire


    Datte: 22/03/2020, Catégories: f, ff, couleurs, inconnu, sport, campagne, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral journal, occasion, Auteur: Anne Gurutz, Source: Revebebe

    Voilà mon premier récit. Il est tiré tout simplement de mon expérience personnelle, avec un peu de fantaisie.
    
    J’aime la nudité. J’aime, plus qu’être nue, me sentir nue. La différence est grande. Je suis sûre que vous comprendrez. Sous la douche je suis nue, mais je ne le sens pas. Par contre, je peux être habillée mais ne pas porter de culotte, marcher dans la rue et me sentir dénudée. C’est cette sensation qui me plaît, plus que le fait d’être nue. C’est avec elle que je joue à ce petit jeu excitant de montrer sans montrer, de savoir mes fesses si susceptibles à l’air, si proches, si exposées, mes lèvres si sensibles au moindre frottement, au moindre brin d’air…
    
    Alors, pour moi, ici c’est le paradis : le bord de mer, une région chaude, des plages, de nombreuses criques nudistes, accessibles à pieds uniquement…
    
    Comme je suis assez sportive, je sors courir parfois sur un chemin en rase campagne. L’autre jour, je suis allée courir, justement. J’avais travaillé toute la journée et ma tête explosait. Je suis partie avec mon i-pod. Je m’étais mis un album que je venais de télécharger, par curiosité, et qui s’appelait «Sexual music »… Tout un programme. La musique était genre électro, pas trop ma tasse de thé, et agrémentée de gémissements de femmes en plein climax…
    
    Ça avait beau ne pas être ma tasse de thé, ce jour-là j’étais tellement obnubilée par le sexe qu’au bout de quelques minutes j’étais très excitée et je commençais à avoir une envie pressante, voire une ...
    ... nécessité urgente de titiller mes lèvres que je sentais gonflées. J’avais un désir très intense en moi, dans mon ventre, qui me faisait mal. Je me suis mise à m’imaginer m’arrêter derrière un des rares arbres, baisser mon pantalon et me masturber.
    
    Seule l’idée de découvrir mes fesses contribuait à augmenter mon excitation. Si ça n’avait tenu qu’à moi, j’aurais enlevé mon pantalon et continué à courir comme ça, fesses à l’air, pubis au vent, avec la caresse de l’air sur mes lèvres humides. Et la crainte d’être vue. Cette espèce de crainte mélangée d’humiliation est si excitante.
    
    Finalement au bout d’un moment, j’ai rebroussé chemin et je me suis mise à marcher, en quête d’un coin où me cacher et me satisfaire. Je crevais d’envie de mettre la main dans ma culotte, sur mes fesses, entre mes lèvres. De me montrer, de faire glisser mes doigts sur mon sexe complètement lubrifié, gonflé, brillant au soleil, de gémir, de jouir.
    
    Quand l’envie me prend, je peux devenir folle, têtue, comme un animal, et ne pas tenir en place tant que je n’ai pas trouvé un endroit et ne me suis pas donné un petit plaisir en solitaire. C’est comme si j’étais possédée.
    
    Il n’y avait pas d’endroit idéal, j’ai dû me contenter d’une espèce de creux entre deux champs, duquel j’avais vue sur le chemin principal, et pensais ne pas être vue. J’ai commencé par m’accroupir et mettre ma main sur mon sexe, directement, et le titiller énergiquement. Je me précipitais. J’avais envie d’autre chose, en fait, mais ...
«1234»