Evolutions (11) - Histoires de Sexe

Evolutions (11)

ÉVOLUTION

Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.

Chapitre 11 : Problème de carburation.

Nous ne restons pas longtemps allongés parce que le parquet vitrifié est froid, et une fois que nous sommes debout, Alice fait un petit signe de la main à nos reflets dans le miroir, et elle leur dit :

— À bientôt les gros cochons.

Cela me fait sourire, et tandis qu’elle change à nouveau de chaussures pour remettre ses mules, j’en profite pour refermer les deux portes-fenêtres. Lorsque nous sommes retournés au rez-de-chaussée, dans la pièce à vivre qui, depuis l’arrivée de mon petit bout de femme porte très mal son nom, étant donné que nous y avons passé très peu de temps, je lui demande :

— Au départ, tu avais l’intention de prendre un bain-de-soleil. C’est toujours d’actualité ?

— Oui, à moins que tu aies quelque chose d’autre à me proposer.

Puis elle ajoute, en rougissant légèrement :

— Car je me suis dit que garder les marques de mon vieux bikini, ça ne fait pas très cochonne. Ça ressemble plus à la bourgeoise qui a l’occasion de s’encanailler.

— Parce que tu en es une ?

— Une bourgeoise ou une cochonne ?

— C’est incompatible ?

— Pas forcément. Si on part du principe qu’une bourgeoise, c’est une femme qui peut se permettre de vivre au-dessus de la moyenne, en se faisant entretenir par son mari ou ...

... grâce à ses rentes, ce qui revient à peu près au même ; alors j’en suis effectivement une. Pour ce qui est d’être une cochonne, j’en suis encore au stade de l’apprentissage. Mais vu les progrès que j’ai faits depuis hier grâce à toi, il est probable que d’ici quelque temps, je pourrai passer le concours pour être leur reine.

Elle m’a dit tout ça sans rougir et sans aucune hésitation, comme si c’était une évidence, ce qui me fait à nouveau sourire. Et bien que je sois en accord avec ce qu’elle pense, surtout au sujet des marques de maillot, je lui fais remarquer :

— Être une cochonne, cela reste une option. Et pour ce qui est de devenir leur reine, cela n’est pas une fin en soi. L’important pour moi, c’est que tu t’épanouisses, car ce dont j’ai envie avant tout, c’est que tu sois heureuse. Tout le reste n’a pas vraiment d’importance à mes yeux.

₪₪₪

Cette affirmation me donne droit au plus beau des sourires, et je conclus en lui disant :

— Néanmoins, il y a une chose parmi celles que tu as dites avec laquelle je suis totalement en accord.

— Laquelle ?

— C’est que tu serais encore plus belle, si ton corps avait une teinte uniforme.

Elle me répond sur le ton de la plaisanterie, tout en rougissant à nouveau :

— Foutre ! Moi qui croyais que tu avais envie de me voir devenir la plus grosse cochonne que la terre ait connue, je suis déçue.

Cette fois, j’éclate carrément de rire, et tandis que je la prends dans mes bras, j’ajoute :

— Comme je te l’ai déjà ...