Ce cher Gaston
Datte: 31/03/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
frousses,
rousseurs,
jardin,
amour,
fsoumise,
hsoumis,
fdomine,
hdomine,
vengeance,
contrainte,
vidéox,
69,
préservati,
pénétratio,
double,
fsodo,
hgode,
attache,
baillon,
fouetfesse,
Humour
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... non loin de moi et mon matou.
Ils semblent coupés du monde, discutant tous deux.
Rectification.
Il parle, gesticule, pérore.
Elle écoute. Les bras autour des genoux, la tête baissée, recroquevillée, prostrée. De temps en temps, elle secoue la tête négativement, tente de prononcer une ou deux phrases, aussitôt coupée par son compagnon, de plus en plus furieux, semble-t-il.
Je feuillette une revue, Gaston sur mes jambes. Du coin de l’œil je regarde les amoureux, intrigué.
Sur une ultime dénégation de la jeune femme, il se lève, gesticule encore une fois, de rage il frappe l’herbe du talon et s’éloigne sans un regard pour elle.
Elle reste là, immobile, la tête posée sur les genoux, secouée de sanglots.
Avant d’avoir pu le retenir, Gaston trottine vers elle et se frotte contre ses jambes.
Incroyable instinct animal, il sait qu’elle a besoin de réconfort.
La jeune femme sursaute et fait un pauvre sourire au chat. Elle le caresse.
Tel que je le connais, il doit ronronner.
Gaston est un redoutable Don Juan à quatre pattes.
— Veuillez pardonner mon chat, il lui faut absolument se rendre intéressant, surtout devant une jolie femme.
— Il ne me dérange pas, il est mignon. Et je ne suis pas jolie.
Elle possède une voix douce avec un adorable cheveu sur la langue.
Je ne sais pas ce qui me retient d’aller vérifier le vieil adage prétendant qu’une femme qui zozote embrasse mieux que les autres !
— Tss, tss, tss, pas de fausse modestie, vous ...
... êtes très, très belle, d’ailleurs Gaston ne s’y est point trompé. Il ne drague que les jolies femmes. Mais il est vrai que le mascara rouge ne vous sied point.
J’arrive à lui tirer un petit sourire timide.
— Je suis désolée, mais je dois vous laisser, dit-elle, en se triturant les doigts.
Elle se lève, évite mon regard et se sauve.
— Aurais-je le plaisir de vous revoir dans ce parc ?
— Peut-être, je ne sais pas.
En termes diplomatiques, je viens de me prendre un vent !
Pire, un ouragan. Un cyclone.
Je récupère le chat, et rentrons tous deux, la bite sous le bras.
Je déteste voir une femme pleurer. Qui plus est si ces pleurs sont causés par un sinistre individu grassouillet et presque chauve.
La semaine suivante, pas de jolie rousse dans le parc. Je suis déconfit, le matou aussi.
Pour couronner le tout, [Señor Météo] et Éole se liguent contre nous. Il pleut et vente le dimanche suivant.
Gaston et moi restons chez nous.
Durant toute la semaine, je songe à ma jolie rousse éplorée.
Je travaille en rêvassant.
Je m’occupe d’un commerce avec un couple d’amis. S’y vendent des jeux vidéo, des DVD, des instruments de musiques et tenons une animalerie.
Chacun a son rayon. Didier et Jean s’occupent des jeux vidéo/films et instruments, ils donnent aussi des cours de solfège et de guitare.
Je me charge des poissons, oiseaux, lézards et autres furets.
Nous nous débrouillons bien et vivons correctement.
— Toi, mon chou, tu penses à une ...