1. Et hop, tout le monde à la campagne ! (1)


    Datte: 19/03/2020, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: SHERAB, Source: Xstory

    ... d’autre qu’une intention joyeuse, très affectueuse.
    
    Je remercie Claude de cet inestimable cadeau.
    
    En retrouvant mes repères dans ces lieux toujours mystérieux aux yeux d’une enfant, je sens bien que mon regard a changé, je ne vois plus les mêmes choses que les années passées. Par exemple, mon sens aigu de l’observation m’oblige à constater que la ferme représente le sanctuaire de la copulation, de la reproduction en continu. Où que tu tournes la tête, tu ne vois que des animaux qui baisent ou qui tentent de baiser. Ça commence le matin à la sortie de l’étable, lorsque les vaches les plus chaudes se mettent à chevaucher leurs consœurs leur signifiant que le taureau serait le bienvenu. Ensuite, dans la basse-cour, lorsque les poules se ruent à becqueter, aussitôt lancé, le grain que tu viens de leur répandre sur le sol, il n’est pas rare qu’un coq profiteur en enfile vite fait une ou deux. De là, tu passes dans le clapier donner du foin aux lapins.
    
    Déjà le gros mâle, tenu à l’écart dans une cage, claque le sol de la patte, espérant accéder aux cages des plus jeunes femelles n’ayant jamais sailli. Les deux chiens ne sont pas en reste. Linou, indissociable de Mastard, ne rate jamais une occasion, lorsque la chienne est en chaleur, de copuler vaillamment jusqu’à rester ensuite collés une heure durant.
    
    Les années précédentes, j’étais aveugle, ou insensible, à tout cet environnement bouillonnant de suggestions érotiques. Au cours du dîner, j’en fais part à toute la ...
    ... tablée :
    
    — Ça baise dans tous les coins de la ferme en ce moment, lancé-je, tout de go.
    
    — On n’y fait plus attention, c’est la nature, répond Ginette.
    
    — C’est bien la première année que tu abordes ce sujet, s’étonne Tonton Claude, tu dois commencer à discuter de tout ça avec les copines, à ton âge, maintenant ?
    
    — Plus ou moins, la plupart d’entre elles ne sont pas très à l’aise sur le sujet. Tu sais bien que ce n’est pas à la maison qu’on peut en parler...
    
    — Ah, je reconnais bien là ma sœur, toujours aussi coincée, affirme Ginette.
    
    — Au moins, tu sais que chez nous, il n’y a pas de sujets tabous, la nature, nous vivons avec, nous la laissons s’exprimer le plus souvent possible, lance l’oncle dans un grand éclat de rire.
    
    — Calme-toi quand même un peu mon garçon, reprend Ginette, il s’agit de ta nièce tout de même !
    
    La conversation repart sur un autre sujet. Assez rapidement, une fois la cuisine bien rangée, nous regagnons nos chambres. Mes hôtes dorment au rez-de-chaussée, ils m’ont aménagé un couchage dans une partie de l’ancien grenier. On y accède par une échelle meunière qui craque souvent quand on l’emprunte. Un petit cabinet de toilette, attenant à cette chambrette, me rend indépendante de leur salle d’eau pour mes ablutions du soir.
    
    C’est en me brossant les dents que j’entrevois, reflétée par le miroir, la bouille de Claude dans l’embrasure de ma porte. Il me demande s’il peut entrer, si ça ne me dérange pas. Vu que je suis en slip-soutif, j’enfile ...
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