Pensées pour moi-même (2)
Datte: 18/03/2020,
Catégories:
fhh,
vacances,
hotel,
hsoumis,
fdomine,
Oral
journal,
Auteur: camilleM, Source: Revebebe
... en dessous des seins, il fallait désormais me hâter : j’ai donc ravalé mes ambitions initiales et me mettant debout, jambes écartées au-dessus de la tête de Jean-Philippe, j’ai détaché, un à un, en prenant juste le temps nécessaire, les cinq boutons qui maintenaient encore par le bas ce voile qui était tout sauf pudique.
Ça y était enfin, le pont-levis était levé : là, sous moi, Jean-Philippe essayait d’appliquer sa bouche sur cette chose qui le fascinait, avide de goûter à ce fruit dont la vue lui avait été interdite et pour l’obtention duquel il avait dû se résoudre à tellement d’abnégations successives. Évidemment, je m’arrangeais pour qu’à chaque fois, l’échec de ces tentatives ne soit dû qu’à la présence d’un ou de deux centimètres. Et puis, je me suis mise en état de recevoir ce baiser galant dont moi aussi je rêvais depuis si longtemps.
Il est toujours bon quand on raconte une histoire d’avoir sous la main une petite anecdote pittoresque. En tentant d’étouffer Jack sous le matelas, j’avais bien eu l’intention de frustrer son maître. Mais finalement il s’en est bien tiré : en fait, pendant que mes derniers défenseurs tombaient les uns après les autres, Jack, le bélier, s’entraînait pour sa part à défoncer les portes en dessous du matelas : oui, tu as bien compris : Jean-Philippe se branlait dans le matelas !
* * *
Et puis, ce qui devait arriver arriva : Nous faisant 1789, brisant les chaînes de l’esclavage, celui qui fut soumis pendant une période ...
... millénaire entreprit de s’emparer du pouvoir. Celui qui était encore les genoux en terre lança ses premières divisions sur Versailles et toutes ses richesses : les mains de Jean-Philippe ne s’étaient pour le moment qu’emparé d’une partie somme toute dérisoire de mon territoire corporel mais il était clair qu’il gagnait rapidement du terrain et que son objectif à court terme serait la prise immédiate et impérative de la source principale de mon plaisir.
Il avait la voie libre, mes troupes réputées fidèles, de toute évidence, m’avaient déjà abandonnée et j’allais être livrée sans défense à la soif de vengeance de celui dont les mains venaient maintenant d’atteindre mes cuisses. Il y eu néanmoins un répit : contrairement à mon attente, ces mains changèrent d’objectif et au lieu de s’emparer sur-le-champ de ce point de ralliement naturel, elles entamèrent un mouvement tournant pour monter plutôt à l’assaut de mes seins.
Repousser ce stupide habit rouge au-dessus de ma poitrine et sous mon menton fut fait de façon tellement expéditive et avec tellement peu de délicatesse que j’estime que cela n’en vaut pas le peine de t’en parler, sauf à te dire que l’IPod et les oreillettes s’étaient décrochés, et que finalement cela n’avait plus d’importance, Jean-Philippe ayant, avec toute la sensibilité que je lui connaissais, privilégié depuis peu le recours aux profonds sons gutturaux (non sans de temps à autre revenir à l’occasion à l’un de ses expressions accoutumées).
Et c’est après que ...