1. Pensées pour moi-même (2)


    Datte: 18/03/2020, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, Oral journal, Auteur: camilleM, Source: Revebebe

    ... !
    
    Aussi, après m’être relevée et avoir repris mon air un peu digne, j’ai repris le vouvoiement en lui indiquant :
    
    — Et si nous passions au pub. Après tout, vous êtes venu pour boire un coup, n’est-ce pas ? Venez, je vous invite.
    
    Jean-Philippe n’a pas objecté, entrant même dans le jeu et demandant pour lui une bière bien fraîche et en exhibant les yeux d’un homme qui savait définitivement – enfin ! – qu’il n’était pas venu pour rien. Situation pour le moins « bandante » : pour moi, parce qu’il était intégralement livré à mon regard (et franchement je ne me privais par de le reluquer sans montrer la moindre réserve et en le lui faisant bien sentir) ; pour lui, parce que j’étais à l’inverse encore entièrement habillée et que, contrairement à lui, j’avais encore tellement de choses à lui faire découvrir. Les choses étaient d’autant plus contrastées que nous étions debout, comme dans un pub, et qu’aucune table ni aucun croisement de jambes n’était de nature à arrêter notre regard (enfin surtout le mien) !
    
    Les bières à défaut d’être fraîches furent en tout cas servies non sans avoir préalablement expulsé une part considérable de mousse (situation qui m’a permis de faire remarquer que c’était un bon présage pour une autre explosion à venir) (hop : plus 3 millimètres !), y avoir trempé le doigt avant de me mettre dans la bouche (hop ! plus 1 millimètre). Bien entendu, nous n’allions pas rester là à nous regarder les yeux dans les yeux pendant toute la nuit. Mais pas de ...
    ... souci, j’avais prévu quelques sujets de conversation suffisamment intéressants pour notre propos. Premièrement, bien entendu, je me suis enquise des incidents de son voyage jusqu’à ma demeure, à travers les périls d’un hôtel fort peuplé. J’ai eu droit, entre autres, à l’épisode de la queue qui ne voulait pas renoncer à son élongation avant le départ (comme prévu), aux murmures (sans suite) perçus au fond d’un couloir au troisième étage, de la course endiablée à travers l’ultime couloir et au pouls de l’intrépide durant toute cette activité oh combien stimulante.
    
    * * *
    
    Évidemment, lancé dans son récit et dans les fous rires qui l’accompagnaient, mon Jean-Philippe n’avait plus en tête cette seule idée fixe qui l’avait motivé jusqu’ici et, conséquence de ce fait, il avait perdu une partie de sa rigidité, ce qui finalement m’amusait assez.
    
    — Oh ! pauvre Jack, il te faut un peu d’encouragement : je m’occupe de toi.
    
    Et sur ce, j’ai défait le premier bouton de mon chemisier, découvrant ainsi le dessous de mon cou mais sans encore dévoiler que, sous ce chemisier, une deuxième épaisseur bloquait (enfin très relativement) le passage de la lumière vers mon corps.
    
    — Et toi, Jean-Philippe, n’as-tu pas honte de ne pas venir au secours d’un ami en difficulté ? (C’est, je crois, à ce moment que j’ai laissé tomber le vouvoiement, qui me semblait de moins en moins de circonstances). Un coup de main, s’il te plaît.
    
    Le temps de poser son gobelet (les droitiers ne savent pas en ...
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