1. MA VOISINE BRIGITTE ET MOI...


    Datte: 17/03/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    ... part, mais à voire ton cartable, il me semble que tu as court non ? Je me trompe ?
    
    - Non… non ! Vous avez parfaitement raison. Mais dans une heure. J’adore arrivé avant l’heure. Rejoindre les copains, enfin ! Vous comprenez…
    
    - Oui parfaitement… moi aussi à ton âge je préférais me trouver loin de mes parents… fit-elle en pouffant de rire.
    
    Après avoir reprit son sérieux, elle me proposa :
    
    - Tout bien réfléchie je vais accepter ta proposition tellement mes pieds me brûlent à l‘instant que je te parle. J’ai l’impression qu’on me les pique avec des milliers d’épingles…
    
    Pendant qu’elle parlait, je me prenais à penser au nombre de fois où j’avais humé ses chaussures qu’elle avait laissé au pas de sa porte. J’attendais que la lumière du hall se coupe pour passer à l‘acte. Après les avoir humés, je les dévorais de baisers, finissant par lécher les semelles.
    
    - Tu rêves pour pauvre garçon !
    
    - Non… non, j’étais en train de penser…
    
    - Qu’attends-tu ? Tu rentres oui ou non ?
    
    - Oui… oui Madame, fis-je en sautant les deux marches qui me rester à descendre avant d’atteindre le palier. Trois pas de plus et j’étais dans l‘entrée. Hormis une bouffée de chaleur, une odeur forte de friture me titilla les narines.
    
    - N’oublie pas de retirer tes chaussures, me lâcha-t-elle, alors qu’elle posait sa paire de botte souillée sur un petit paillasson.
    
    Elle ôta son manteau qu’elle cloua sur une patère. Ses longs chevaux blonds, encadraient un visage ingénu, aux traits fins, ...
    ... ruisselaient sur un chemisier blanc fermé par une série de boutons. Sa jupe plissée en velours descendait sous le genou. À peine avais-je cloué à mon tour mon blouson, qu’elle me prit par la main, et m’entraîna jusqu’au salon, tout en tortillant des fesses. Mon cœur tapait lourdement dans ma poitrine. Une laque sueur poissait mon dos. L’appartement était spacieuse, confortablement meublée.
    
    Sitôt assis sur le canapé, elle se débarrassa de ses chaussons, puis s’y allongea de tout son long. Elle fit alors pivoter ses jambes pour les poser en appui sur mes genoux.
    
    La télévision était allumée. À l’écran je reconnu Martine Chardon la présentatrice d’Aujourd’hui Madame, une émission que suivait aussi ma mère, là-haut au-dessus de nos têtes.
    
    Sans perdre de temps, je me saisis entre mes mains un de ses pieds, et m’affairais de le réchauffer. Le contact avec ce peton gelé ensaché de nylon moite de sueur avait été pour moi aussi divin que le bouquet final d’un feu d’artifice. Pour vous dire mon émotion à cet instant là.
    
    Elle s’attarda quelques instant à regarder mes doigts massaient lentement la voûte plantaire, avant de s’intéresser à ce qui se disait à l‘émission. Avec des gestes précis, je frictionnais savamment le pied. Certains auraient été dégoûtés d’y promener leurs doigts, mais pas moi. Tout au contraire, je prenais un certain plaisir, au point d’en avoir la verge, prendre de la consistance dans mon slip. Et la coquine ne mit pas longtemps à s’en apercevoir :
    
    - ...