1. MA VOISINE BRIGITTE ET MOI...


    Datte: 17/03/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    Je regardais la pendule situé sur la table de chevet pour m’apercevoir qu’il était l’heure de me préparer pour aller en court. À regret je coupais le disque qui tournait sur la platine. Finis Verdun ou Carcassonne. Un album fraichement sortie des bacs. J’enfilais mon blouson. Me saisis du cartable rouge qui faisait très sage écolier. Un choix de ma chère maman. J’y enfournais quelques affaires pour les courts de l’après-midi et je désertais la chambre. J’avais autant envie de prendre le chemin du lycée que celui de me suicider.
    
    Alors que je pesais sur la poignée de la porte d’entrée, j’avertis à haute voix ma mère de mon départ. La lumière du pallier était déjà allumer, je m’engageais à descendre la première marche quand j’entendis qu’à l’étage inférieur en déverrouiller une porte. Deux rangées de marches plus tard, je surpris la voisine, Brigitte de son prénom, penchée sur ses bottes en train de faire glisser les fermetures Éclair. Elle venait de raccompagner ses jumelles à l’école. Une fine couche de neige soulignait la couture de ses chaussures. Trop préoccupée à ce qu’elle faisait, elle ne m’avait même pas calculé. Ce fut suite à un grincement de marche qu’elle s’aperçut de ma présence. Elle se redressa et prenant appuie à la rampe, elle se déchaussa tout en s’intéressant de moi du regard. Je n’avais à cet instant que d’yeux sur le pied gainé de nylon blanc qui sortie de la prison de cuir.
    
    Putain ! Que j’avais une envie folle de toucher ce pied, de le sentir son ...
    ... odeur, de découvrir son goût.
    
    - Salut jeune homme, fit-elle, en enfouissant le pied dans son chausson.
    
    - Bonjour Madame. Répondais-je.
    
    - Sale temps pour mettre un pied dehors ! Et le plus beau c’est qu’il prévoit à la météo, de nouveau de la neige ses prochains jours…
    
    - Moi, je trouve cela très plaisant… un paysage tout blanc…
    
    - … Oui et bien pas moi, si tu veux savoir. Et en plus de ça ils te font attendre une plombe devant les grilles de l’école. J’ai les pieds comme des glaçons.
    
    - Il suffit seulement de les masser…
    
    - Oui, c’est-ce qu’aurait fait mon mari s’il avait été là.
    
    - Cela ne doit pas être la panacée pour lui de conduire son camion sur ses routes enneigées.
    
    - Oh ! Ça va de ce côté il se trouve en ce moment au sud de l’Espagne. Rétorquait-elle, enfouissant son second pied dans le chausson.
    
    J’avais de plus en plus de mal à me contenir à ne pas me jeter à ses pieds. J’étais fétichiste des petons féminins. Cela m’était venu comme ça, seulement en les regardant, attendant sagement une occasion pour les toucher, voir même pour les embrasser. Ce que je comptais bien faire ce jour là.
    
    - Vous savez ! Si cela pourrais vous soulager, je me porte volontaire pour vous les masser.
    
    - Quelle culot !
    
    - Mais madame ! Je voulais seulement vous rendre service. Il n’y a rien de fautif à toucher des pieds.
    
    - Mais je le sais parfaitement… je te charrier.
    
    - Vous savez il m’arrive de le faire à ma mère, pour vous dire…
    
    - C’est très gentil de ta ...
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