1. Libertinage au Lac Vert


    Datte: 17/03/2020, Catégories: f, ff, hh, ffh, grp, fbi, hbi, 2couples, Auteur: Ulysse, Source: Revebebe

    ... femmes suivre leur penchant pour aller draguer à peine plus loin…
    
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    En fait, Mélanie aime les femmes. Elle se plaît dans le commerce des femmes. Elle adore faire l’amour avec les femmes. De son point de vue, seules les femmes sont dignes d’amour. Intelligentes, tendres, aimantes, sensuelles, belles…
    
    Les hommes sont au mieux des jouets sexuels dont elle use parfois à sa manière, en tant que de besoin ou d’envie, comme l’autre matin avec Vincent. En général, elle considère les hommes comme des individus parfois intelligents, mais grossiers, laids et immanquablement machos, c’est-à-dire, imbus d’eux-mêmes, et pas seulement de leur virilité. Peu de représentants de la gent masculine échappent à ce jugement sévère.
    
    Moi, le narrateur, j’ai le bonheur de faire partie de ce « peu ». J’ai le bonheur d’être son ami… D’être son confident ! Encore faut-il préciser que – bien que j’aime les femmes et bien que j’aie, à tout point de vue, une très haute estime des qualités de Mélanie – nous ne couchons que rarement. Sa déclaration la plus intime à mon endroit est : « Si je voulais un enfant, j’aimerais que tu en sois le père. ».
    
    Mais voilà, elle ne veut pas d’enfant. Elle passe sa vie à soigner les enfants des autres, mais elle n’en veut pas d’elle-même car, dans son esprit, un enfant a besoin d’un père non seulement pour être conçu… mais aussi pour se développer harmonieusement. Et elle ne veut pas encombrer sa vie d’un homme. Ni sa vie, ni son lit ...
    ... !
    
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    Aurélie s’est prise d’amour pour Mélanie. Jusque-là, elle n’avait guère fréquenté les femmes. Elle ne se sentait pas bisexuelle et elle n’avait eu que fort peu de rapports saphiques.
    
    Aurélie n’avait jamais vraiment fait l’amour avec une femme. Elle avait éprouvé des envies, des attirances, échangé quelques caresses avec de très jeunes filles pendant son adolescence, mais jamais davantage. En fait, elle était naïve, comme un lymphocyte qui n’a jamais rencontré de « corps étranger »… Mais là, cette fois, c’était bien autre chose ! La présence de Mélanie, ses effluves corporels, son corps très dénudé ou même nu, au bain, la nuit, la mettaient en transe.
    
    Une nuit, après le bain, justement, elle monta avec Mélanie dans son appartement et se mit au lit avec elle. Son corps nu contre le sien, nu aussi. Et ce fut un éblouissement ! En peu de temps, elle apprit tout : les gestes de l’amour entre femmes ; elle apprit tout de Mélanie.
    
    Pour sa part, Mélanie se sentait plus lesbienne que bisexuelle, même si elle ne se privait pas de rapports hétérosexuels lorsque le mâle ne lui déplaisait pas ; mais c’était toujours elle qui décidait de se faire sauter ou non quand un candidat brandissait sa virilité à son intention.
    
    Les femmes, au contraire, lui plaisaient depuis toujours. Mais elle n’avait été amoureuse qu’une seule fois : de Sylvie, une amie de jeunesse maintenant loin d’elle, mariée et mère de deux enfants.
    
    Elles avaient fait, ensemble, leurs études et secondaires ...
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