1. Maigret et le cadavre exquis


    Datte: 15/03/2020, Catégories: 2couples, couple, fête, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, champagne, aliments, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... interrogative. Avec un petit rire, celle-ci répondit qu’ils avaient passé leurs vacances à Meung-sur-Loire, et que là-bas… Mais que si l’occasion s’en présentait, pourquoi pas, après tout…
    
    Pardon dit alors qu’elles n’avaient aucun complexe à avoir, ni l’une ni l’autre.
    
    — Elles sont encore jeunes, toutes les deux. Et très désirables, hein, Jules ?
    — Pourquoi cet "encore", je vous prie, monsieur mon mari ? s’insurgea Francine en souriant. Nous prendrons le dessert dans le salon. J’ai fait des babas au rhum, comme d’habitude.
    
    Elle les quitta pour aller dans la cuisine, et Louise Maigret l’accompagna afin de l’aider à inonder de vieux rhum les petits gâteaux. Les hommes se retrouvèrent donc seuls, face à cette fille endormie, le sein nu.
    
    — Elle a dit que les hommes étaient tous des salauds, dit Maigret. Nous mettait-elle dans le lot, ou pensait-elle que nous sommes trop vieux pour être encore des hommes ?
    — Les très jeunes femmes estiment facilement que tout homme de plus de cinquante ans est impuissant. Et pourtant, hein, Jules ?
    
    C’était la seconde fois que le docteur Pardon l’appelait par son prénom. Il répondit en faisant de même, et ils se mirent à se tutoyer. De la cuisine parvenaient des murmures et des rires. Mutine, Francine vint fermer la porte du salon.
    
    — Il commence à neiger. Nous vous appellerons quand nous serons prêtes. Soyez sages, en attendant.
    
    Sages, ils ne l’étaient que trop. Mais le sein de cette jeune femme ne cessait d’obséder leur ...
    ... regard. Elle dormait, une main entre ses cuisses.
    
    — Nos compagnes aussi sont désirables, n’ai-je pas raison ? demanda Victor Pardon, qui affirma ensuite que la neige était un fameux aphrodisiaque.
    — C’est vrai, répondit Jules Maigret. Pour la neige, je ne sais pas trop, mais pour nos femmes, je suis de ton avis. En riant, il ajouta : Surtout la tienne !
    — Mais je t’interdis bien de dire cela, la tienne est superbe, et je ferais bien l’échange !
    
    C’était dit sur le ton de la plaisanterie, mais c’était dit. Après un court silence, Victor raconta une histoire, qu’il dit être savoureuse, arrivée à deux de leurs amis.
    
    — Ils hébergeaient un autre couple. La soirée s’était bien passée, l’ambiance était fort sympathique. Les femmes allèrent se coucher, en prévenant qu’elles éteindraient très vite la lumière. Tant pis pour les hommes s’ils arrivaient trop tard. Ils attendirent l’extinction des feux pour rejoindre les femmes, mais après avoir décidé de se tromper de porte, et ils riaient tout bas en pensant à la tête que feraient leurs compagnes, quand ils allumeraient les lampes, après les avoir copieusement honorées. On verra bien leur réaction, pensaient-ils. Mais quand ils allumèrent, ils virent qu’ils avaient baisé leur propre femme, car elles avaient eu la même idée… Ils ont bien ri, et changé de lit pour le reste de la nuit.
    — Messieurs, vous pouvez venir, nous sommes prêtes. La voix de Francine, enjouée, un peu chantante, leur parvint du salon. Avec un dernier regard en ...