Ces dames du temps jadis (2)
Datte: 14/03/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Bugsy, Source: Xstory
... pas, elle lui envoie un baiser du bout de ses lèvres. Elle revient de nouveau le lendemain après-midi ; Paulus a l’air excité, et elle comprend qu’il cherche à lui dire quelque chose. Elle décide alors de rester jusqu’à ce que les quatre soldats se lèvent et quittent la table. Paulus s’adresse alors à ses compagnons, pour la première fois en élevant le ton... et parmi ce qu’il leur dit elle comprend les mots CE SOIR... NUIT NOIRE... ICI... leurs regards se croisent alors une nouvelle fois et, baissant les paupières, tout en se sentant rougir légèrement, elle lui fait comprendre qu’elle l’a parfaitement entendu.
Bien avant que la nuit soit complètement noire, elle est à sa place, non loin de la table où joue généralement Paulus. Elle a mis sur elle ses plus belles hardes, et emporté avec elle, dans un petit sac tenant par une fine cordelette passée autour de son cou tout ce qu’elle possède comme objets de valeur... pas grand-chose à vrai dire... un peu de monnaie, et sa bague où il y a quand même une pierre assez fine. Elle ne sait pas exactement à quoi elle doit s’attendre, mais quelque chose lui dit que cette soirée est la dernière qu’elle passe ici. Et puis... elle pense beaucoup à Paulus, que dans son imagination elle pare de toutes les vertus... Rien que d’y penser... elle se sent mouiller... mais il ne faut pas, il faut se reprendre. Peut-être, dans quelques instants aura-t-elle besoin de toute sa tête, de tous ses esprits.
La nuit est maintenant bien noire. Il lui ...
... semble depuis quelque temps apercevoir une ombre qui se déplace au niveau de la brèche de la palissade. Elle entend ensuite un léger sifflement, auquel elle répond en toussotant légèrement... le sifflement reprend et elle se dirige vers lui, tout en toussant... elle va dans la nuit, guidée par les quelques notes de ce sifflement.
Pas une seconde elle ne pense que c’est peut-être un piège. À quelques pas de l’ouverture elle sent une main qui saisit la sienne, elle sent une cape que l’on jette sur ses épaules... en passant le poste de garde celui qui l’emmène parlemente un instant avec les légionnaires qui font le guet. C’e n’est qu’en l’entendant, en reconnaissant sa voix, qu’elle est certaine que c’est bien Paulus !
Ils font ainsi quelques pas, lui la tenant par le poignet, comme une prisonnière, mais au fur et à mesure que le poste de garde s’éloigne la pression sur son poignet diminue, elle sent sa main qui cherche la sienne, et elle la lui abandonne. Ils arrivent devant une tente et il la prend dans ses bras pour en franchir le seuil. Elle se serre contre lui qui, délicatement, la repose à terre. Il lui reprend alors la main et doucement lui parle.
Demain il est en permission, et retourne à Rome. Si elle le veut il l’emmène avec elle. Sinon il peut toujours la reconduire entre les deux enceintes...
Seules les lueurs d’un feu lointain éclairent la tente. Elle ne lui répond pas, mais elle se met à genoux devant lui et défait rapidement le ceinturon qui boucle sa ...