Deux plus deux
Datte: 13/03/2020,
Catégories:
h,
fh,
hh,
couple,
douche,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Auteur: Rimaye, Source: Revebebe
... préparation du repas. Je passais donc une demi-heure dans la cuisine avec mes hôtes, toujours aussi charmants et conviviaux.
Je ne pouvais cependant pas réprimer un sentiment de gêne en leur présence. Julien avait-il déjà raconté à Véronique la scène de la douche ? Qu’en pensait-elle, que pensait-elle de moi ? Pourtant, la soirée se déroula tranquillement sans qu’il soit fait allusion aux événements de midi. J’en fus un temps soulagé.
Mais au téléphone avec Caroline, le sentiment de culpabilité remonta, me submergea. Je n’arrivais pas à trouver mes mots, je me sentis gêné de lui parler, je craignais trop que mes mots ne trahissent mes actes de midi. Je raccrochai avec trop de hâte à mon goût. Je me rendis compte que je n’avais pas été très câlin avec elle, alors que j’avais plus que jamais besoin de son amour. J’eus aussi peur qu’elle ne déduise de mon attitude quelque sujet de soupçon… justifié.
Quelques minutes après avoir raccroché, je lui envoyai donc un SMS :
Je suis crevé ce soir. Tu me manques. J’ai envie de toi.
Une minute plus tard :
Moi aussi j’ai envie de toi. Vivement vendredi. Caro.
J’allai répondre lorsque le bruit venant de la chambre voisine attira mon attention. Furtif, mais facilement reconnaissable : Julien et Véronique faisaient l’amour. Au-delà de l’excitation que leurs gémissements coordonnés faisaient naître en moi, je ne pus m’empêcher de penser que Julien avait dû parler à Véronique de ce qui s’était passé à midi sous la douche, ...
... et qu’ils devaient faire l’amour en y pensant très fort. Que Véronique puisse fantasmer sur moi me troublait très profondément.
Les sons provenant de l’autre côté du couloir me mettaient au supplice. Mon sexe me faisait mal à force de bander sans pouvoir être soulagé. Ma bouche était desséchée ; j’allai à la salle de bains pour me servir un verre. En pénétrant dans la pièce plongée dans la pénombre, je vis tout de suite un rai de lumière provenant de la porte opposée. Mon cœur battait à rompre dans ma poitrine. La tentation était trop forte. J’oubliai ma soif, et m’approchai sans bruit de la porte entrouverte. La vue que j’eus à travers l’entrebâillement dépassait mes espoirs, et simultanément mettait ma dignité au supplice. Je violais sans vergogne l’intimité de mes hôtes.
À environ trois mètres de moi, en plein milieu de l’immense lit dont les draps avaient été arrachés, Julien était allongé sur le dos, ses jambes ouvertes tournées vers moi, avec ses deux bourses (un frisson me parcourut l’échine : je les avais eues quelques heures plus tôt dans la paume de ma main) bien gonflées montant et descendant. Véronique le chevauchant, fièrement redressée, ses deux fesses rondes semblant engloutir à chaque mouvement la verge épaisse et luisante de Julien. Bien qu’elle me tournât le dos, je voyais ses seins lourds se balancer au-dessus du visage de son amant.
Cela dura un temps qui me parut une éternité. Ils faisaient l’amour sans aucune hâte, avec des gestes doux, lascifs, ...