Circée
Datte: 31/03/2018,
Catégories:
fh,
fdomine,
revede,
Oral
fantastiqu,
fantastiq,
inithf,
Auteur: Arkann, Source: Revebebe
... pas sérieux !
— Oh, mais je le suis. Tu devras retirer les lanières de peau de requin – c’est un peu rugueux –, mais pour le reste… ça devrait être très bien. Un peu gros, j’en conviens, mais tu voulais une épée à deux mains, et ça demande une certaine longueur.
Le pommeau et la fusée formaient un tout, une verge de cheval en érection, aisément reconnaissable, vulgaire au plus haut point. Arkann pouvait imaginer la femme lors d’une quête dans une contrée lointaine, l’arme au dos, avec ce phallus proéminent, hautement visible… Les dimensions n’étaient évidemment pas réelles, mais le tout était éminemment reconnaissable.
— Tu vas être seule, parfois pour des années… Je ne voulais pas que tu te retrouves sans moyens. Je saurai quand tu l’utilises et, si je le désire, je sentirai ce que tu lui fais, comme si tu me le faisais à moi.
Elle était bouche bée, toute rouge. Cette dernière facétie d’Arkann allait faire le tour du harem très rapidement. Il était bien connu que les cadeaux d’Arkann n’étaient pas toujours sans ficelles… Elle allait avoir toute une surprise, la première fois qu’elle utiliserait l’épée pour son plaisir ; le tout dernier raffinement d’Arkann rendrait le membre de métal chaud et souple comme la chair au toucher.
La journée se termina tôt pour la première fois depuis des semaines et il en profita pour se reposer, lire un livre en sirotant un cidre frais dans le jardin, à l’ombre d’un arbre. Sélène vint le rejoindre en fin d’après-midi, portant ...
... bottes, pantalons de campagne, et une cuirasse presque neuve qui avait été l’un de ses projets d’apprentissage. Le heaume qu’elle portait sous son bras était aussi une de ses pièces, plus ancien, marqué par endroits. La cotte d’arme qu’elle portait sur son armure arborait le cheval de sable cabré sur champ d’argent qui était le blason d’Arkann. Le même blason se retrouvait sur son bouclier.
— Je pars.
— C’est bien, il répondit, d’une voix froide et distante, sans lever les yeux de son livre.
Il n’était pas surpris. Plus vite elle partait, plus vite elle se ferait oublier, plus vite elle reviendrait avec le métal qui saurait l’amadouer. Elle partait pour au moins deux ans, et il ne leva même pas les yeux. Elle serait seule, elle ferait face à maints dangers, et elle allait être inquiète qu’il ne la rejette pendant tout ce temps. Elle apprendrait à ne plus le voler. À tout le moins, à ne plus être attrapée. Elle était suffisamment forte pour faire face à ce que ce monde pouvait lui lancer, et si elle ne le pouvait, elle n’aurait qu’à appeler au secours et le harem entier chargerait à sa rescousse en passant par le monde des ombres. Humiliant pour elle, une brèche dans les termes d’exil d’Arkann, mais mieux que de mourir dans une jungle putride ou pendue à un arbre fourchu par une populace ignare.
Il sourit lorsqu’elle s’en fut allée, pensant à ces précieux métaux qu’elle rapporterait, ses doigts presque capables de sentir les lingots…
Ce soir-là, comme toujours au ...