1. Circée


    Datte: 31/03/2018, Catégories: fh, fdomine, revede, Oral fantastiqu, fantastiq, inithf, Auteur: Arkann, Source: Revebebe

    Résumé du chapitre précédent : Obligé de choisir une partenaire pour la nuit, Arkann sélectionne Mylène, la plus dangereuse des femmes du harem.
    
    Les quatre apprenties avaient les yeux rivés sur lui. Deux d’entre elles – celles qui avaient le plus d’expérience – savaient déjà que l’arme était l’une de ses meilleures pièces.
    
    L’épée était incomplète : la soie était nue, la garde pas encore posée, et les tranchants ne seraient pas effilés pour un temps, encore. Il restait le polissage à faire, ainsi que nombre de petites tâches routinières. Elle était incomplète, mais le travail était fondamentalement terminé.
    
    Les runes finement inscrites dans la lame luisaient d’une lumière bleutée à peine visible et semblant provenir du cœur de l’arme. Ces runes n’étaient plus requises puisque les sortilèges de la lame étaient maintenant brûlés profondément dans l’alliage complexe qui fournirait pour l’éternité l’énergie requise pour les maintenir en vie.
    
    Sur la soie était sa marque, ainsi que l’année. La marque de chacune des apprenties, en ordre de séniorité, était aussi sur la pièce qui permettrait l’assemblage de la poignée : elles avaient contribué par leur sueur, leur sang, et leur magie à l’âme de l’arme, et il considérait que la contribution de même une apprentie débutante devait être reconnue.
    
    Il était fasciné par l’arme qu’il tenait entre les mains, ses yeux ne cherchant plus de défauts qu’il savait inexistants depuis maintenant de longues minutes. Elle était parfaite, ...
    ... l’une de ses meilleures créations. Il avait des siècles d’expérience comme forgeron. À ses sens, la lame vibrait de vie, d’une soif qui ne pouvait être assouvie que par le sang.
    
    Elle était très longue, mais légère. Elle était rigide là où il le fallait, et flexible ailleurs. Les alliages utilisés – les tranchants n’étaient pas du même alliage que le reste de l’arme – faisaient que l’épée était mince et étroite malgré ses dimensions, avec une seule arête pour fournir la rigidité voulue. C’était une arme brutale, faite pour être utilisée à deux mains. Sa légèreté, sa balance, feraient de cette épée une arme très rapide pour ses dimensions.
    
    — Arkann…
    
    Il ignora la voix de Sélène, qui était apprentie senior. Presque. Ses doigts se fermèrent sur la lame pas encore affûtée, comme s’il craignait que quelqu’un puisse tenter de l’arracher de ses mains.
    
    — Arkann, tu as promis…
    
    Elle était belle cette lame. Elle vivait. Elle l’appelait. Trois mois de durs labeurs. Des métaux rares. Des sortilèges complexes. Son sang avait coulé pour lui donner vie.
    
    — Arkann. Elle est à l’une d’entre nous. Tu as promis…
    — Elle n’est pas terminée. Il y a beaucoup de travail à faire, encore. Elle a des défauts.
    
    Sa voix était distante, absorbé comme il l’était par l’admiration de cette œuvre magnifique. Si elle avait été femme, il l’aurait courtisée avec passion. Il était distrait comme un étalon avec une jument en chaleur sous son nez, et ne vit les mouvements de ses apprenties qu’une ...
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