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Titou
Datte: 11/03/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: FED ERIC, Source: Hds
Je suis né le jour de la st Barthélémy à Paris. Je ne l'ai su que bien plus tard. Dans mon petit village de pêcheurs on ne s'occupait pas de ça. Mes parents m'avaient conçu hors mariage et pour moi, point de baptème le curé appliquant strictement les ordres de l'évéché. Pour tous j'étais Titou. Mon père a disparu en mer quand j'avais 12ans et ma mère a pu subvenir à mes besoins pendant quelques temps en vendant son devant comme elle le disait. Elle a fini dans une rue,daguée pour son maigre butin de fille de joie .Je devais avoir 13ans et j'ai du trouver à me nourrir seul. A ce moment là le roi avait besoin d'hommes pour ses galères. J'étais grand pour mon âge mais sans papier on a vite vu que j'étais trop jeune. Un officier après m'avoir regardé m'a demandé si je savais faire la soupe. Il était jeune et je n'ai pas hésité. La soupe se limitait pour les gens de la chiourme à un brouet avec un peu de lard et des fèves. J'avais un coin pour préparer le brouet avec un endroit pour me coucher, tout à fait à l' arrière et je passais par des planches au centre mais sous les rameurs pour aller nourrir les gardes à l'avant avec les meilleurs morceaux. Cela me suffisait. Je passais ensuite par le centre sur une passerelle où sévissait celui qui imposait le rythme au plus fainéants. La plupart étaient nus et j'étais surpris de ce qui pendait entre leur cuisses. Certains avaient des gros boudins et d'autres de maigres saucisses. J'ai été coincé un soir par l'officier qui m'avait ...
... donné le poste et là j'ai appris à sucer comme ma mère l'avait fait si souvent. Moi je ne pouvais pas donner mon devant comme elle et j'ai du subir son membre pas aussi gros que certains mais qui m'a fait mal au trou que l'on a en commun nous les hommes et les femmes. De ce jour ma vie s'est un peu améliorée, ma nourriture aussi. Lui ne sentait pas la rose mais passant souvent sous la chiourme j'étais habitué à l'odeur des galériens. On avait beau être discret deux ou trois ont saisi notre manège et j'ai du sucer des sexes malodorants par obligation. Ils n'auraient pas hésités à me dénoncer comme bougre comme le jeune vicomte . J'avais appris son titre un jour d'inspection de la galère par l'amiral et son nom. Il lui allait si bien. Joyeuse. Le jour où il est parti vers Paris j'ai pleuré mais il m'avait confié à un autre grand marin cette fois dont je tairais le nom par respect pour lui et car il me l'a demandé. Quand je dis confié , c'est dans tous les sens du terme et je suis passé dans le lit de ce commandant de galère royale. J'ai pu et même du me laver tous les jours pour le satisfaire pleinement. Un jour ou le vent nous fut contraire, nous fûmes capturés par les barbaresques, la galère coulée . Seuls les officiers et ceux qui n'étaient pas attachés ont survécus. Mon commandant était sauf , moi aussi mais plus chat mouillé que lui. Il a demandé et obtenu que je reste à son service. Ce qui ne l'a pas empéché de passer sur le divan du pacha et de crier comme une ...